LA LUTTE CONTRE LE NEOCOLONIALISME EN AFRIQUE NE DOIT PAS DEVENIR DU RACISME La France prend toujours comme excuse à son ingérence néocolonialiste en Afrique la soi-disant ‘‘protection de ses ressortissants’’. Certains citoyens français sont en effet présents en Afrique et leur présence est, souvent, un élément très important de l'économie locale. Nous ne parlons pas ici des descendants de colons qui, parfois, sont une poignée à posséder 80% des terres agricoles comme c'était le cas au Zimbabwe où, fort justement, le Président Mugabe a procédé à une redistribution des terres aux africains, terres qui avaient été volées par les colonisateurs. Les descendants de ces voleurs, même s'ils ont valorisé les terres agricoles, n'ont aucun droit à les conserver. Prétendre le contraire serait dire que quelqu'un qui vole une voiture aurait le droit de la garder, parce qu'il l'a repeinte ou réparée ! La redistribution des terres au peuple est totalement justifiée et a fait partie de la propre histoire des pays colonisateurs. La révolution française a saisi les terres des aristocrates et les a, fort justement, redistribué aux paysans. Il ne s'agit pas de racisme mais de justice sociale. Mais, contrairement aux colonisateurs ayant volé les terres agricoles, certains citoyens des anciens pays colonisateurs ont décidé de s'installer dans les pays africains et, en respectant les règles et lois locales, y ont créé des entreprises qui contribuent à l'emploi et au développement de ces pays africains. Ces gens-là doivent être les bienvenus en Afrique, quelle que soit leur couleur de peau, à condition de ne pas se comporter en pilleurs mais de souhaiter être des citoyens à part entière de leurs pays d’accueil. Souhaiter se débarrasser définitivement des traces de colonialisme ne signifie pas entamer une lutte raciale à l'envers. Les anciennes victimes du racisme des blancs doivent rester loin d’un racisme anti-blanc revanchard qui les rabaisserait au niveau infâme de leurs anciens