L'histoire des ogm
L'importation en Europe au 16e siècle de maïs, haricots, pommes de terre et tomates de l'Amérique pourrait marquer le début de cette petite histoire des OGM.
En effet en les domestiquant et en les adaptant à l’Europe, l'Homme a apporté des modifications à ces plantes qui s'y sont traduites génétiquement.
Découverte de l’intérêt des hybrides sur le maïs en 1908 aux Etats-Unis. Des agriculteurs sèment dans un même champ des grains de maïs provenant de variétés différentes et constatent que les grains issus de ces croisements donnent des plantes bien plus productives.
En 1910 Morgan crée des mutations chez la mouche Drosophile et découvre les chromosomes et les gènes.
Watson et Crick découvrent la structure en double hélice de la molécule d'ADN en 1953.
En 1960 le code génétique est découvert.
En 1965 les enzymes de restriction permettant de découper l'ADN en des points précis sont découvertes.
En 1970 Berg et ses collaborateurs confirment cette découverte et fournissent des ciseaux biologiques.
C'est en 1977 que le transfert de gènes par des bactéries est découvert.
Des bactéries pathogènes de plantes (agrobactéries) ont la faculté de transférer et d’insérer leur ADN dans celui de la plante. Le gène transféré se baptise transgène.
1983 : naissance du premier organisme génétiquement modifié en laboratoire, un plant de tabac transgénique. Cette fois-ci la modification génétique de la plante est contrôlée au niveau de l'ADN.
Premier passage de plantes transgéniques des laboratoires aux champs en 1986.
Dans un souci de suivre ces importants progrès techniques, la France met en place en 1986 la Commission de Génie Biomoléculaire (CGB). Cette commission nationale est responsable du respect des réglementations, contrôle les essais de culture d'OGM en champs et délivre les autorisations d'essais et de commercialisation des OGM.
En 1990