Humanisme (1530-1600) L'humanisme est né en Italie à la Renaissance au XIVème siècle et s'étendit à l'Europe au XVIème siècle. Les textes de ce mouvement se réfèrent à l'Antiquité en servant de modèle de vie. C'est une vision du monde où tout gravite autour de l'homme. L'Humanisme va se propager en premier lieu à l'Allemagne, à la Hollande puis enfin à la France. C'est en 1530 que ce mouvement touchera toute l'Europe. C'est surtout grâce au poète Pétrarque et Boccace que l'humanisme prendra de l'ampleur. L'imprimerie jouera un rôle essentiel pour la diffusion des idées. Les registres dominants de cette époque sont le roman, l'essai, le registre satirique et le réalisme. Les thèmes évoqués sont l'éducation, la guerre, la mort, le corps et les relations amoureuses. Les principes sont la confiance de l'homme, l'esprit européen et le retour à l'antiquité. Les auteurs clés de ce mouvement sont Rabelais, Marguerite de Navarre et Montaigne. La pléiade (1553-1589) La Pléiade consacre l'éminente dignité de la poésie en présentant le poète comme un être qui inspire et contribue à l'élaboration d'une véritable langue poétique. Elle privilégie le sonnet au détriment des formes anciennes et même de celles qu'elle vient d'acclimater en France comme l'ode antique. Les contraintes, qui sont imposées par l'étroitesse du cadre, quatorze vers, et le jeu des rimes, vont se révéler des plus fécondes : pour preuves, les cris de la passion chez Louise Labbé, la grandeur et la décadence de Rome dans Les Antiquités, la nostalgie dans Les Regrets (Du Bellay), l'amour encore et toujours, chez Ronsard (des Odes à Cassandre aux Sonnets pour Hélène).
La Pléiade est aussi un groupe de sept jeunes poètes réuni par Ronsard en 1553 (Du Bellay , Pontus de Tyard, Baïf, Peletier du Mans, Belleau, Jodelle) et dénommé ainsi en souvenir des poètes alexandrins (IIIe S.) qui s'étaient placés sous le signe de cette constellation. Ils sont décidés à promouvoir leur art en appliquant les principes