Français : la dissertation

Corpus : La Fontaine, La laitière et le pot à lait Florian, La fable et la vérité Jean Anouilh, La cigale

Sujet : « Il y a longtemps que les fables ne nous intéressent plus pour leur moralité. N’importe quel gamin vous le dira : le plaisir, c’est l’histoire, et peu importe la leçon ! »

De nos jours, les fables sont devenues bien moins populaires qu’il fut un temps. En effet, elles ont été remplacées par la télévision mais aussi la radio et cela dès la seconde moitié du XXème siècle. Il est vrai que les fables ont perdu leurs valeurs scolaires et sont délaissées par le système scolaire actuel, cependant elles gardent et conserveront leurs valeurs pédagogiques car celles ci sont toujours d’actualité. À ce propos, Fabrice Lucchini a dit : « Il y a longtemps que les fables ne nous intéressent plus pour leur moralité. N‘importe quel gamin vous le dira : le plaisir, c’est l’histoire, et peu importe la leçon ! » On peut donc se demander en quoi pourrait on affirmer que l’histoire primerait-elle sur la morale, et celle-ci est-elle alors indispensable ? Afin de répondre à ces questions, dans un premier temps nous verrons l’importance de la leçon dans la fable puis par la suite le plaisir et l’importance de l’histoire.

La fable est, nous le savons, un court récit mettant en place un message à travers un contexte, une histoire illustrant cette morale. Une fable est donc par définition une histoire devant faire passer une morale. On arrive donc à se demander si la fable existerait sans morale ? Et la réponse est non. Car comme nous l’avons rappelé, une fable est avant tout une morale. Une fable sans morale ne pourrait être appeler fable car celle-ci sans message implicite ou explicite. On arriverait donc à un contresens, la présence de la morale est donc indispensable à l’appellation fable, sans celle-ci elle serait donc un conte ou un roman. Prenons par exemple les fables de La Fontaine, il est évident que si le