1) La poésie en révolution : les romantiques
Nés de la contestation du classicisme et individualistes, ils se complaisent dans l’analyse de leurs états d’âme. Leur poésie marque leurs relations difficiles avec le monde qui les entoure : obsédé par la fuite du temps, il cherchent refuge dans la nature + le rêve. Rythmes nouveaux.
Alfred de Musset rêve d’idéal, d’amour, de justice, mais jette un regard pessimiste sur le monde. Il répond cette contradiction par une poésie fantaisiste, légère, spirituelle, ironique + la souffrance.
Alphonse de Lamartine : fuite du temps, expérience de la mort, inquiétudes religieuses, sentiment de la nature : « Mais la nature est là, qui t’invite et qui t’aime ».
Victor Hugo : une poésie de la liberté, libération des formes.
Le poète a une « fonction » : il déchiffre l’invisible, voit plus loin et peut guider les hommes vers le progrès spirituel et social.
2) Une réaction anti-romantique : le Parnasse et Baudelaire
Quand le romantisme se dégrade en sentimentalisme outrancier, Théophile Gautier se déclare énergiquement pour « la Beauté, rien que la Beauté », dans considération de morale ou d’utilité. Fondée sur le minutieux travail du poète-artisans + « L’art pour l’art »
Leconte de Lisle fuite son époque pour évoquer des civilisations barbares du passé ou des pays exotiques.
Baudelaire se sent d’abord proche des Parnassiens et recherche une beauté idéal à trvaers la perfection formelle. Par l’imagination, le poète dépasse la réalité immédiate, fugitive, pour atteindre la « surnature », il devient « un traducteur, un déchiffreur » du monde. Les Fleurs du Mal : ce « maudit livre » composé avec « fureur et patience » a un « commencement et une fin » qui déterminent les limites d’un « cadre singulier » choisi par le poète qui lui permet d’être « tantôt très bas, et puis très haut ». Naissance du poète jusqu’à sa mort = trajet biographique donc structure typiquement romantique. Baudelaire est initiatique, symbolique et universel =