L'individualisme méthodologique
Comme les classiques, surtout Adam Smith, les néo-classiques mettent l'individu au centre de leur raisonnement. C'est parce que les individus sont poussés par leur intérêt on abouti à la croissance économique et donc à l'intérêt général. Cette approche suppose que tous les individus ont le même comportement. En l'occurrence, on distingue 2 types d'agents : les consommateurs & les producteurs. Le consommateur cherche à maximiser sa satisfaction. De son côté le producteur cherche à maximiser son profit. Comme les comportements sont les mêmes, on va pouvoir les agréger (somme des comportements des uns et des autres).
Cet individualisme méthodologique repose sur des hypothèses fortes et notamment sur l'hypotèse de rationalité. Les néo-classiques supposent que les individus sont complétement rationnels quand ils prennent leurs décisions. C'est le fait de prendre la meilleure décision possible compte tenu de l'information dont on dispose. Ils raisonnent en terme d'information « parfaite », c'est à dire qu'on suppose que toute information est contenue dans le prix des biens.
La valeur des biens
Pour les néo classiques, la valeur des biens n'est pas déterminée par le travail mais elle va dépendre de leur utilité. Le prix des biens est déterminé par l'utilité marginale c'est à dire la satisfaction procuré par la consommation d'une unité supplémentaire du bien considéré.
Utilité totale
Utilité
Utilité marginale
Quantité
Gossen : L'intensité d'un plaisir qui se prolonge croit plus décroit jusqu'à atteindre le point de satiété.
Pour les néo-classiques on a deux approches de l'équilibre : l'équilibre partiel (A. Marshall) : on s'intéresse à un marché en particulier et on fait une hypothèse ou toutes choses égales par ailleurs (on prend EXACTEMENT le même marché)
PO
P eq. ---------------
D
Q. EqQ L' équilibre général par (L. Walras). On a un équilibre sur tous les marchés, ce qui