Depuis toujours le luxe fascine, il fait rêver, mais ce qui faisait son charme était bien entendu le fait qu’il était accessible à un petit nombre. Depuis quelques temps nous voyons apparaître une sorte de démocratisation du luxe, les produits de luxe sont progressivement « descendus » dans la rue. La rencontre du luxe et du marketing a fait naitre un impératif : ouvrir le luxe au plus grand nombre et rendre « l’inaccessible accessible ». Il semblerait que le luxe devienne désormais accessible à de nouvelles catégories de personnes et n’est plus réservé à quelques initiés. La question est donc de savoir si le danger pour le luxe est la « démocratisation » ou la « banalisation ».
Il est pratiquement impossible de donner une définition du « luxe » ; dans un souci d’objectivité je ne citerai que celle du Larousse 2005 : « caractère de ce qui est couteux, raffiné, somptueux ». Aussi loin que l’on remonte dans le temps, le luxe existe et tisse un lien essentiel avec le temps. Le luxe a évolué à travers les époques et à travers les siècles. Jusqu’au Moyen-‐âge les écrits nous disent du luxe qu’il a été le reflet du mystère religieux qui