L'introduction du commentaire du décret du 14 frimaire an ii
Après l’abolition de la monarchie, la France se trouve dans une situation d’une double menace - à l'intérieur, c'est l'époque de l’insurrection, alors de la guerre civile, et à l'extérieur, c'est la période de la guerre avec l’Autriche et de la Prusse fidèles à la famille royale française.
La Convention avec la majorité girondine engage contre ces dangers certaines mesures d’exception. En mars 1793, elle décréte la levée de 300000 hommes pour alimenter les armées, ensuite elle est obligée de créer le Comité de salut public et le Tribunal révolutionnaire. Les tensions entre les Girondins et les Montagnards s’exacerbent. Le 26 mai 1793, les Montagnards s’unient avec les Jacobins pour mettre fin au gouvernement girondin accusé de trahisons. Par conséquent, les Girondins doivent partir. Ensuite, ce sont les Montagnards qui prennent le pouvoir.
Le 24 juin ils proclament une nouvelle constitution, dite la Constitution de 1793, qui est très démocratique. Cependant, elle n’est jamais mise en vigueur. Suite à l’échec de l’armée française, le premier comité de Salut public dominé par Danton prend sa fin. Le second comité est établi et est marqué par prédominance de Robespierre.
L’assassinat du Montagnard Marat et les périls extérieurs ménent la Convention à prendre les mesures les plus extrêmes à partir du mois d’août. Elle décrete l’arrestation des suspects, la mise en réquisition permanente des citoyens pour le service des armées, un emprunt forcé qui sera principalement supporté par les personnes