L'invitation au voyage, charles baudelaire
Dans le but d’étudier cette poésie nous tenterons de répondre à la problématique suivante, en quoi ce poème décrit il une vision idéale de l’amour inspirée par la femme ? Pour répondre à notre problématique d’ensemble, nous verrons dans une première partie comment le pouvoir de la femme s’exprime sur le poète avec la correspondance de la vue et de l’odorat puis en second lieu, le pouvoir de la femme et l’évasion vers l’idéal qu’elle suscite.
I - Correspondance de la vue et de l’odorat
Nous constatons la présence d’une correspondance à dominante urbaine, il s’agit du miroir où se reflète la beauté qui invite au voyage. Elle se situe dans le deuxième sizain des vers 7 à 12. « Dans les ciels brouillés », comme les yeux de Marie Daubrun, nous retrouvons les éléments authentiques comme le feu, l’eau, dans l’oxymore, « les soleils mouillés ». « Les yeux brillants » des vers 11 et 12 connotent l’éclat, le feu à travers les larmes suggérées par « les soleils mouillés » d’une contrée mystérieuse. On retrouve cette même correspondance du feu et de l’eau dans la dernière strophe, « soleil couchant », « canaux. Nous avons également une correspondance entre le regard et le paysage qui exerce la même fascination sur le poète. Cela est renforcé par l’adverbe d’intensité « si mystérieux », thème du regard associé au sentiment d’amour. La femme est l’inspiratrice du voyage « idéal », « virtuel. On retrouve le thème du bonheur en harmonie avec la profusion des