L'islam et une religion qui s'accord avec sience.
On en cesse de nous bourrer le crane avec une grande civilisation et développement des sciences arabo-islamiques de laquelle, nous infidèles selon le Coran, seraient débiteurs ad vitam eternam pour notre propre progrès scientifique. Si ce langage du politiquement correct à effectivement quelques bases historiques il est néanmoins opportun, urgent et indispensable de remettre les pendules et autres astrolabes à l’heure.
Signalons de prime abord que ce texte se base sur des écrits d’historiens des sciences de valeur et qui ont eux-mêmes consulté une énorme bibliographie ce qui nous a dispensé d’en faire autant et de ne prendre que les conclusions significatives de leurs travaux respectifs.
1. L’impact des scientifiques arabo-islamiques sur le développement des sciences en Occident.
Il est impératif de resituer la part réelle des sciences dites arabo-islamiques dans l’histoire mondiale des sciences exactes. Citons d’emblée Ernest Renan, selon le livre « Eléments d’histoire des sciences » sous la coordination de Michel Serres, Bordas 1989, dans l’allocution de cet érudit le 29 mars 1886 à la Sorbonne : « Tel est ce grand ensemble philosophique, que l’on a coutume d’appeler arabe, parce qu’il est écrit en arabe, mais qui est en réalité greco-sassanide. Il serait plus exact de dire grec ; car l’élément vraiment fécond de tout cela venait de la Grèce […] La Grèce était la source unique du savoir et de la droite pensée… » Bien sur si Ernest Renan était un personnage controversé mais qui a renié son présumé racisme à la fin de sa vie en dépit du mal fait par ceux qui se sont inspirés de ces écrits, il est quand-même déplacé de le traiter de raciste comme l’on fait les auteurs Paul Benoit et Françoise Micheau dans le même ouvrage à la page 151: « La brutalité des propos de Renan pourrait être rangée dans le florilège de l’antisémitisme si les mêmes thèmes ne transparaissent pas, en des termes plus