L'éducation est elle répression des passions?
En effet, l’enfance est un lieu privilégié pour étudier l’origine des névroses d’un patient. C’est à ce moment de la vie d’un jeune enfant qu’un facteur déterminant entre en scène, c’est l’éducation. Mais qu’est ce que l’éducation ?
L'éducation désigne à la fois un processus et le résultat de ce processus. Le processus consiste en un travail de formation par lequel l'enfant est appelé à développer les facultés qui le définissent en tant qu'être humain, et le produit de ce travail de formation est la réalisation, chez le sujet concerné, des caractères constitutifs de cette humanité. Cet apprentissage à pour but de maîtriser des passions, c'est-à-dire nos pulsions, ces poussées qui font tendre l’organisme vers un but : le plaisir. L’enfant tout jeune n’a pas de notion de bien et de mal, il n’a pas de raison, il n’est régi que par ses pulsions avant l’intériorisation du « surmoi », l’instance psychique incarnant la loi et le modèle du « moi ». Mais comment inculquer cette notion ? Le problème soulevé porte sur la méthode et non la fin ou la nécessité de l'éducation : que faire en effet des pulsions asociales de l'homme ? Les réprimer ou les sublimer ? Agir de manière ferme voire violente à leur encontre afin de les museler voire de les supprimer ou bien se contenter de les diriger vers des buts valorisés socialement, des buts reconnus comme culturels ?
On peut en effet penser qu’une éducation sévère permet de bien supprimer les passions qui nous animent. L’histoire nous montre que l’éducation était bien plus dure dans les siècles passée qu’elle ne l’est aujourd’hui et cette méthode à toujours produits des hommes opérationnels. Le but étant de conditionner un