L'éthique au service du management
L’Ethique au service du management
Tout d’abord, il me semble important de préciser que la version de l’ouvrage que j’ai lu, L’éthique au service du management, est la première édition de 1998 car la seconde version (de 2002) était particulièrement difficile à se procurer. 1) L’objet livre
A première vue, l’objet-livre en tant que tel se montre plutôt agréable. Il est coloré (en bleu), et présente un côté ludique grâce à un schéma également coloré qui donne une impression de mouvement, ou de cheminements convergeant vers un but commun. La quatrième de couverture est somme toute assez banale. Le contenu de l’ouvrage est quant à lui très organisé (en chapitre, sous-chapitres, etc…), de plus, à la fin de chacun des chapitres, une synthèse est rédigée, permettant de récapituler les idées principales de chacune des parties. Nous pouvons retrouver des schémas illustrant les idées principales. Un seul bémol à la forme de l’ouvrage est la relecture car des fautes d’orthographe interrompent parfois la lecture en détournant l’attention. 2) Le thème situé dans une problématique plus générale
L’auteur aborde ici la problématique qui se pose à concilier autonomie et engagement dans l’entreprise, autrement dit, il s’agit de trouver un juste équilibre entre ce que nous apporte l’entreprise et ce qu’on lui apporte. En effet, nul ne peut évoluer seul dans une entreprise, la vie professionnelle étant constituée d’interactions. Néanmoins, les dirigeants ont besoin de la richesse de chacun des collaborateurs afin d’élever l’entreprise.
En cela, nous pouvons rapprocher la théorie de Jean-François Claude de la démarche sociologique incarnée notamment par Michel Crozier. En effet, l’auteur s’en inspire pour développer sa théorie de la mutation de l’employé « de l’acteur au sujet ». D’après Crozier, on peut trouver en chaque collaborateur un acteur organisationnel, manipulateur, jouant un « rôle », et cet acteur ferait en sorte que chacune de ses