l'EPICURISME
Catégoriser les plaisirs d’une manière stricte et standard se trouvent être une activité difficile car, bon nombre de philosophe s’y sont intéressés et ils n’épousent pas tous la même vision.
En essayant de remonter le temps, nous parlerons tout d’abord de Socrate.
Socrate contre les sophistes : Les sophistes défendent l’idée que le bonheur est un privilège naturel de certains hommes : est heureux celui chez qui existe un équilibre entre les désirs et les facultés. Le bonheur se mesure donc à force des désirs et à celle de les satisfaire ; autrement il se mesure à l’intensité du plaisir (hédonisme). Socrate rétorque que les désirs sont insatiables, incontrôlables et qu’ils tiennent en leur pouvoir celui qui les éprouve bien plus qu’il ne contribue à son bonheur. Il accorde néanmoins que certains plaisirs maîtrisés peuvent contribuer au bonheur. Rationalité et plaisir: Pour Aristote, le souverain bien propre à l’homme consiste nécessairement en des actions qui expriment la nature humaine. Les actions qui conduisent au bonheur sont par conséquent les actions conformes à la raison et à la vertu, c’est-à-dire les actions gouvernées par la rationalité pratique, par la vertu de prudence. Mais Aristote a soin de préciser que la vertu ne suffit pas au bonheur ; celui-ci exige un corps en bonne santé, la possession de certains biens extérieurs. Le plaisir n’est donc pas incompatible avec la vertu.
L’épicurisme
De tous ces philosophes, Epicure senble être celui qui a le plus spécifié les plaisirs en les classifiants ; même si sa doctrine n’a pas connu le succès des philosophes antiques, elle garde une grande importance. Pour Épicure, seule la vie de plaisir peut conduire à la tranquillité de l’âme en laquelle consiste le bonheur. Pour cela, il est nécessaire de distinguer différents types de plaisirs et de ne rechercher que ceux qui contribuent véritablement au bonheur.
Épicure effectue une classification des désirs : il y a