L’analyse de la concurrence
Après avoir pris connaissance du document ci-dessous, vous répondrez aux questions suivantes : 1. Quelle est la tendance du marché des eaux gazeuses ? 2. Quelle est la structure du marché des eaux gazeuses ? 3. Quels sont les concurrents directs de BADOIT ? Les concurrents indirects ? Les concurrents potentiels ? 4. Qualifiez le niveau de concurrence (concurrence générique, concurrence inter segment, concurrence inter produit). 5. Caractérisez la position concurrentielle de chacune des marques présentes sur le marché de l’eau gazeuse. 6. Dans un tableau comparez BADOIT à SAN PELLIGRINO (définissez d’abord vos critères de comparaison). 7. Expliquez la phrase soulignée : « Danone a pris le risque de cannibaliser sa marque pour concurrencer le mythique Perrier (Nestlé Waters) sans se concentrer su San Pelligrino qui opère sur le même segment ». 8. Quelle est l’image de marque de BADOIT ? de SAN PELLIGRINO ? 9. Quel est le positionnement recherché tant par BADOIT que par SAN PELLEGRINO ? Badoit face à San Pellegrino (JDN – mai 2007)
Selon une étude Secodip 2006, 61% des Français achètent de l'eau gazeuse au moins une fois par an. C'est d'ailleurs le seul segment du marché de l'eau qui présente des volumes en progression: + 3% en 2006. La championne incontestée des eaux gazeuses, Badoit, est pourtant aux abois. Les résultats 2006 ont été décevants. La marque a perdu 0,9% de parts de marché. Du coup, ces chiffres ont sonné comme un constat. Badoit, marque leader sur le seul marché hexagonal, est sur le déclin, tandis que sa jeune rivale, San Pellegrino (dans le portefeuille de Nestlé Waters depuis 1992), vendue dans 115 pays, s'impose tous les ans un peu plus comme la marque challenger du marché. Et dire que l'eau italienne n'existait pas il y 20 ans. Elle a d'abord attaqué Badoit dans son pré carré du marché hors domicile à la fin des années 80 et a fait le grand saut en GMS (grandes et moyennes surfaces) seulement en 1996. Onze ans plus