« L’apparence en est puéril ; mais ces puérilités servent d’enveloppe à des vérités importantes. » la fontaine
« L’apparence en est puéril ; mais ces puérilités servent d’enveloppe à des vérités importantes. » La Fontaine
Jean de la Fontaine, fût un des rares écrivains du XVIIème siècle à ne pas s’être plié aux demandes du roi. Ayant écrit ses fable sous le règne de Louis XIV, la Fontaine subit des fortes pressions et contraintes qu’il doit respecter afin d’éviter la censure. Mais la Fontaine, étant une sorte de rebelle, veut faire l’éloge de qui il veut et non parce que l’on l’y oblige. Il considère l’art comme étant au dessus de roi à l’inverse de beaucoup d’autres artistes que l’on qualifiera d’ouvrier au service du roi. Nous verrons au cour de ce travaille certains des procédés qu’il adopte afin de ce protéger de celle-ci. En disant « L’apparence en est puéril ; mais ces puérilités servent d’enveloppe à des vérités importantes. », Jean de la Fontaine définie ses fables comme parlant de problèmes réels mis en scène d’une façon qui peut paraître infantile. Mais alors dans quel but a-t-il recours à une telle mise en scène? Comment ce côté puéril se manifeste-t-il dans ses fables ? Arrivons-nous, lecteurs, à comprendre les messages présents dans les fables malgré leurs couvertures enfantines ? Et finalement quels sont ces messages ? Telles sont les question auxquelles nous essayerons de répondre lors de cette dissertation.
On remarque tout de suite, même rien qu’en lisant le titre des Fables, qu’il s’agit souvent de protagonistes de type animal. Il est vrai que dû à ce procédé, les Fables ont un côté merveilleux qui peut faire penser aux contes racontés aux enfants. Mais on réalité cet façon de faire est utilisée par la Fontaine pour se protéger. Pour comprendre ceci il faut s’attarder sur le contexte d’écriture des fables. Comme vu préalablement lors de l’introduction, sous le règne de Louis XIV, les artistes devaient faire très attention à ce qu’ils disaient pour plaire à ce dernier et pour éviter la censure. C’est pourquoi critiquer la