L’offshoring et les industries de sous-traitance au maroc
Le plan « Emergence » réalisé en 2005 avec l’appui du cabinet américain Mc Kinsey a pour objet de relancer l’économie du Maroc en l’axant sur 7 « moteurs de croissance » prioritaires. Le développement du secteur de l’offshoring et la création de zones de sous-traitance industrielle ( industrie automobile, aéronautique et électronique) orientée vers l’export sont les piliers de ce programme et bénéficie à ce titre d’une politique visant à renforcer l’attractivité du Maroc pour les entreprises étrangères. Quel sont les objectifs fixés par le plan Emergence en ce qui concerne ces 4 filières et quels sont les moyens déployés pour les réaliser? Quel est l'état de leur avancement aujourd'hui?
Le Maroc cherche à se faire une place de choix dans la scène économique mondiale dans le secteur de l'offshoring, pour cela il compte sur ses atouts et sur la réalisation des objectifs fixés dans le cadre du Pacte national d’émergence industriel (PNEI. Les activités qu'englobe ce pacte sont:
• L’ITO (externalisation de services liés aux systèmes d’information)
• Le BPO (externalisation de processus transversaux et verticaux, comme l’administration du personnel, les traitements comptables de masse, etc.)
• Les services à la clientèle (Centres d’Appel)
Ces activités offshoring sont censées générer 91.000 nouveaux emplois directs dans les dix prochaines années et peser 15 milliards de Dirhams dans la balance commerciale en 2015. Afin d'atteindre ces objectifs, le Maroc a plusieurs avantages concurrentiels à savoir: la proximité géographique par rapport au marché européen, la stabilité politique, une main-d’œuvre abondante, qualifiée, maitrisant le français et l'espagnol, et moins coûteuse que celle du sud de l'Europe (jusqu'à -50% du coût heure/travail)...
De plus des mesures stratégiques ont été entreprises:
Impôt sur le revenu effectif plafonné à 20%,
un plan de formation de 70 000