: M. beaud, « le système national/mondial hiérarchisé », dans m. beaud, le système mondial/national hiérarchisé, paris, la découverte, 1997.
Référence bibliographique : M. Beaud, « Le système national/mondial hiérarchisé », dans M. Beaud, Le système mondial/national hiérarchisé, Paris, La Découverte, 1997.
Le But : Le but principal de l’auteur est de définir le concept d’un « système national, mondial hiérarchisé » afin de proposer une nouvelle lecture du capitalisme mondial.
La thèse : « Ainsi, c'est à la fois le développement du capitalisme sur des bases nationales et sa logique profonde qui conduisent à l'internationalisation, au développement à l'échelle mondiale du capitalisme à travers deux voies principales : le foisonnement des relations internationales (commerciales, financières, monétaires) et la multinationalisation des firmes capitalistes. » (p 61).
L’argumentation : Premièrement l’auteur part de l’axiome suivant : c’est grâce au support des Etats-nation que s’est diffusée et organisée l’économie capitaliste, « le capitalisme s’est formé, constitué, affirmé sur des bases nationales. » (p 60). Et c’est grâce au rapport capitalisme-Etats-nation qu’il y aura création du « SNHM ». Deuxièmement l’auteur souligne la fonction indispensable qu’ont les Etats dans l’accroissement du capitalisme mondialisé : « c’est à partir de ses bases nationales que le capitalisme a construit ses dimensions internationales, multinationales et mondiales. » (p 51) Troisièmement il fait remarquer la coexistence des rapports entre multinationalisation, internationalisation, réalités nationales et mondialisation comme étant une coopération indirecte : « des économies nationales irriguent ce triple mouvement, et, en même temps, celui-ci transforme, malaxe, déstructure/restructure les économies nationales. » (p 50) Donc, « des économies nationales irriguent ce triple mouvement (internationalisation, multinationalisation, mondialisation), et, en même temps, celui-ci transforme, malaxe, déstructure/restructure les économies nationales. » (p 50). Ce