peut-on agir contre nature ?
Strauss une rupture dans l’histoire humaine en raison de la transformation déterminante du mode de subsistance. Le rapport des hommes à leur environnement change, la domestication et la destruction de …afficher plus de contenu…
La domestication de la nature ne représente-t-elle pas un danger pour la vie terrestre ? Assurer l’épanouissement de l’espèce humaine, dans la limite du respect de la dignité de la nature, est-ce la solution ? Si l’on s’en tient au rapport historique que l’homme entretient à l’égard de la nature, nous parvenons à nous rendre compte que celui-ci a de tous temps été un être technique, forcé de se créer un environnement favorable à sa survie. L’«Homo
Faber » auquel faisait référence Simone de Beauvoir dans Le deuxième sexe est par nature un être qui crée, innove, progresse dans sa technicité et compense sa …afficher plus de contenu…
Plusieurs pays du Sud se sont d’ores et déjà attelés à l’élaboration de lois contraignantes visant à la protection des écosystèmes ; c’est notamment le cas de la Bolivie qui, en 2011, créa une loi relative à la protection de la
« Terre-Mère » faisant en sorte que la nature qui pourvoit aux besoins humains, puisse également disposer pour elle-même des ressources dont elle regorge. En
2017, c’est aussi la Nouvelle-Zélande qui a attribué au fleuve Whanganui la personnalité juridique, le reconnaissant comme une « entité vivante ayant le statut de personne morale ». Par ailleurs, Michel Serres formule l’idée que la nature ne devrait plus faire figure d’objet mais devrait plutôt être un sujet porteur de droits