Robert Lévi est né à Paris le 7/12/1895, fils de Israël Lévi. En 1914 il a été reçus à l'école de Polytechnique, lors des première semaine il s'engage mais ne commence l'école qu’après l’armistice. Dans les réseaux du chemin de fer contrôlé par la France à partir de 1924, puis de la SNCF à sa création, il est exclu du corps des Ponts en décembre 1940 en raison de son «statut des juifs» d’octobre 1940, passe en zone non occupée puis en Algérie où il a la charge de la direction des Transports après le débarquement allié. De retour à Paris après la Libération, il occupe des fonctions de direction à la SNCF jusqu’en 1960 et y promeut des procédés nouveaux, comme les longs rails soudés et l’automatisation des triages. Il a rédigé son autobiographie au cours des années 1970. Le manuscrit en a été découvert par Bernard Lévi après le décès de son père. L’objectif de sa rédaction demeure inconnu. Le texte définitif a été mis en forme par Odile Hirsch, sa petite-fille. Dans un essai publié ces années-là , Robert Lévi évoquait à plusieurs reprises des souvenirs de cette guerre.
Les mémoires de Robert Lévi ont été publiées, avec celles d’un de ses collègues plus âgé d’une dizaine d’année, Frédéric Surleau, dans la Revue d’histoire des chemins de fer, Mémoires d’ingénieurs, destins ferroviaires. Autobiographies professionnelles de Frédéric Surleau (1884-1972) et Robert Lévi (1895-1981), édition présentée et annotée par Marie-Noëlle Polino. Notamment celle d’une tranchée près du Moulin de Laffaux, à l’été 1917. Voir également, pour la période de l’Occupation, «Robert Lévi, 'otage présumé' à la SNCF», Les cheminots dans la guerre et l’Occupation. Témoignages et récit 2002 , par son fils Bernard Lévi qui a également rédigé l’introduction de