Introduction :
Fil rouge = la formation d'impressions. Puisque tout le monde (y compris le psy) se forge des impressions sur autrui alors, nous sommes tous psychologues !
Chapitre 1 :
Vers 1900, Bruner & Tagiuri s'intéressent à la perception d'autrui mais leurs résultats sont pessimistes tant il ressort que l'humain a difficile de déterminer un profil. Le problème principal = méthode utilisée pour prouver leurs hypothèses.
En 1946, Solomon ASCH s'intéresse aux impressions plutôt qu'à la perception. Il part de 3 questions :
1. Peut-on se forger une impression générale d'un inconnu à partir de quelques informations ?
Il élabore un test et demande aux sujets : « quelle impression avez-vous de cette personne ? » groupe 1 : intelligent, adroit, travailleur, chaleureux, déterminé, pratique, prudent. groupe 2 : intelligent, adroit, travailleur, froid, déterminé, pratique, prudent.
=> 91% des sujets du groupe 1 utilisent le trait « généreuse » pour la décrire tandis que seulement 8% du groupe 2 l'utilisent. La réponse à sa question est donc OUI.
2. Certaines informations sont-elles + /!\ que d'autres ?
Test : les termes « chaleureux » et « froid » sont remplacés par « poli » et « bourru »
=> Pas de différence entre les groupes. La réponse à cette question est OUI. MAIS, il n'est pas possible de distinguer ce qui confère de l'importance à un trait avant d'avoir réalisé le test.
3. La place de ces informations (primauté <=> récence) influence-t-elle la perception ?
Test : « donnez votre degré de sympathie envers la personne suivante : » groupe 1 : intelligent, travailleur, impulsif, critique, entêté, envieux. groupe 2 : envieux, entêté, critique, impulsif, travailleur, intelligent.
=> Nette préférence pour la première liste = réponse OUI.
==> Verdict ; selon Asch, pour se faire une impression à partir d'une liste de traits, la totalité des informations est utilisée (on fait une moyenne).
En 1947, Anderson s'intéresse aux valeurs positives/négatives des traits. Test : donnez