Équilibre général et partiel
«La plupart des théories microéconomiques traditionnelles sont fondées sur l’hypothèse d’équilibre des marchés. L’idée de base que l’on trouve derrière ces théories est que les prix s’ajustent de façon a équilibrer offre et demande sur chaque marché et qu’ils sont donc signaux suffisants pour guider efficacement l’allocation des ressources dans une économie décentralisée. Un modèle d’équilibre typique aura un ensemble de courbes d’offre et de demande dépendant de signaux prix. La condition d’égalité entre l’offre et la demande totales déterminera à la fois le prix d’équilibre et les quantités échangées sur chaque marché.»
L’équilibre partiel :
Dans la tradition de l’équilibre partiel, souvent associée ai nom de Marshall, on étudie chaque marché séparément, en supposant que les variables relatives aux autres marchés restent constantes. Soit donc un de ces marchés sur lequel un bien particulier est échangé contre de la monnaie au prix p. Sur ce marché se trouvent des demandeurs et des offreurs, que nous indexons par i=1, … n. Ils expirent en fonction du prix p des demandes et des offres que nous représenterons par des fonctions di(p) et oi(p). ces fonctions d’offres et de demande sont construites sous l’hypothèse que chaque agent peut acheter ou vendre autant qu’il le désire au demandes individuelles, on peut construire par sommation des courbes d’offre et de demande agrégées : Di(p) = ∑di(p) et Oi(p) = ∑ oi(p) [pic]i = 1, …n
[pic]
Le prix d’équilibre p est déterminé par la condition d’égalité entre l’offre et la demande agrégées. Les transactions réalisées par chaque agent seront égales aux offres ou demandes au prix d’équilibre, oi(p) et di(p) respectivement. A l’équilibre, chaque agent échange effectivement autant qu’il désire.
L’équilibre général :
Contrairement à la tradition l’équilibre partiel, la tradition walrasienne de l’équilibre général introduit explicitement une