CULTURES DE LA COMMUNICATION : CLARINS

Le visuel publicitaire que nous avons choisi est au format A5. Cʼest un format de poche qui sied parfaitement à la femme moderne, toujours en mouvement, qui à besoin de transporter toutes sortes dʼéléments dans son sac. Ce visuel se lit à la française. Ce visuel est de construction focalisée, car 3 lignes de force convergentes conduisent vers le produit promu : la crème désaltérante Clarins. Une ligne verticale a lʼextrémité gauche, une diagonale qui relie le nord-est au sud-ouest et une ligne horizontale qui verouille le bas du document A5. La photographie en plan rapproché dʼun visage de jeune femme (entre 20 et 30 ans) occupe les 3/4 droit de lʼespace A5, sur une large bande verticale. Le coté gauche est quand-à-lui occupé par une bande verticale réduite au quart de lʼespace. Cette bande est sur fond blanc laissé libre dans son tiers supérieur, mais occupé dans les deux tiers inférieurs par le pavé textuel et lʼicône produit. Le document est verouillé dans sa partie basse inférieure par une bande horizontale rouge qui tire légèrement sur le bordeaux, sur laquelle viennent sʼinscrire des signes textuels, précisément le nom de lʼannonceur «Clarins», blancs. Le visage du mannequin est naturel, cʼest-à-dire non maquillé, les cheveux tirés à la manière des danseuses classiques. Le ton global de ce visuel est serein, apaisant, il fait le choix dʼune mise en scène épurée, sobre. Lʼambiance est quasi-minérale. Comme toujours, les graphistes en agence ont appliqué les lois de la perception empruntées à un courant de psychologie expérimentale de 1920 : la Gestalt. La gamme chromatique de ce visuel est à dominance de couleurs pastels, douces. Notre oeil se focalisera tout dʼabord sur le bleu ciel, presque blanc, pour nous donner une impression de sérénité, mais aussi pour démontrer le caractère médical, guérisseur du produit. En voyant ce visuel, on comprend tout de suite que le produit a des vertus naturelles et saines pour le