Elle s'appelait Sarah

par

La portée historique de l’œuvre

Le souvenir de la rafle du Vel’ d’Hiv est l’héritage de l’un des moments les plus obscurs de l’histoire de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. En effet, la rafle n’a pas été l’œuvre de soldats allemands, mais de la police française. Le récit de Sarah est un testament écrit à la première personne des expériences horribles de la vie de ceux qui ont été déportés à ce moment. Sans être une condamnation ou un jugement de plus, l’histoire de Sarah permet à des lecteurs qui n’ont qu’une connaissance superficielle ou inexacte de la question d’imaginer vivre par eux-mêmes certaines des horreurs de la Seconde Guerre mondiale.

Le récit de Julia quant à lui constitue une exhortation à ne pas enfouir l’histoire. Les efforts de Julia pour reconstituer l’histoire de Sarah sont un exemple de ceux que la société devrait selon l’auteure elle-même fournir pour se réapproprier et assumer son passé. Aussi sombre que ce passé puisse être, lui faire face paraît la meilleure garantie pour empêcher que des événements du même ordre ne se reproduisent.

« Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152

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