La Cousine Bette

par

Élisabeth Fischer

Elle est appelée « la Cousine Bette ». La description physique que l’auteur fait d’elle la sépare catégoriquement de l’héroïne typique, et ce sont même ces atouts physiques déconcertants qui font d’elle une héroïne aussi particulière dans La Comédie Humaine. La cousine Bette est une femme très moche, laide et qui, elle-même consciente de sa laideur, jalouse secrètement sa belle et charmante cousine Adeline dès le bas âge. Balzac la décrit comme une « fille bizarre », « maigre », « brune », aux « sourcils épais et réunis par un bouquet », aux « bras longs et forts », aux « pieds épais » et à la face « longue et simiesque ». Quant à son statut social, elle est considérée comme une paysanne (et travaillait d’ailleurs en tant que passementière) contrairement à sa cousine Adeline, faite baronne après avoir épousé le baron Hulot d’Ervy. Ceci pousse encore Bette à redoubler de jalousie envers Adeline. La vie de Bette prend un tournant dramatique lorsqu’elle sauve le Comte Wenceslas Steinbock (son voisin d’immeuble) d’un suicide. Dès lors, elle veut faire de lui son esclave, et désire d’ailleurs le forcer à l’épouser. Malgré le fait que

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