Le Mariage de Figaro

par

La Comtesse

Elle est décrite par l’auteur par ses qualités morales. C’est « la plus vertueuse des femmes… Un modèle de vertu, l’exemple de son sexe et l’amour du nôtre ». Elle apparaît comme la victime du libertinage de son mari.

On peut voir la différence du personnage avec la pièce précédente, Le barbier de Séville ne serait-ce que dans l’appellation. Dans la première pièce le personnage est appelé Rosine alors qu’ici on ne la désigne plus que comme « la Comtesse » ce qui la dénature en quelque sorte, elle n’est plus qu’une femme avec un rang social qui doit agir conformément à sa position sociale.

Elle reste fidèle à son mari même si on comprend qu’elle n’est pas insensible aux charmes du jeune Chérubin. Ainsi, elle va tout faire pour reconquérir son mari et dans le même temps défendre l’honneur du Comte. Cependant, elle va participer à l’intrigue du dernier acte avec ardeur pour entendre son mari lui demander pardon. A ce titre, on peut dire qu’elle est malicieuse et débrouillarde mais sait aussi rebondir sur les situations (par exemple la scène où Suzanne sort du cabinet et où la Comtesse feint d’avoir joué la comédie).

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