Le Monde comme Volonté et comme Représentation

Au-delà de la vision subjective, propre à chacun, Schopenhauer écrit que « L’univers entier n’est objet qu’à l’égard d’un sujet, perception que par rapport à un esprit percevant, en un mot, il est pure représentation », ce qui justifie la seconde partie du titre. Le monde comme représentation découle de son appréciation personnelle par tout un chacun, à travers le filtre de la compréhension, de l’esprit, et évidemment des sens qui le perçoivent en premier lieu. La pensée doit mener à la représentation et informer chaque être humain du cours de la volonté, du mouvement qu’elle a instigué. La représentation est l’ensemble du fonctionnement de l’esprit de l’homme qui le mène à la connaissance, dont il devient même le « pur sujet » : « l’objet se soustrait à toute relation avec une chose qui lui est extérieure, le sujet à toute relation avec la volonté, alors ce qui est ainsi connu n’est plus la chose singulière comme telle, mais c’est l’idée, la forme éternelle, l’objectité immédiate de la volonté à ce degré déterminé : c’est pour cette raison même que celui qui se tr