L'eau des collines

par

L’eau, la nature, la naïveté

Tout dans cette histoire est centré sur l’eau, nécessité vitale dans cette région souffrant de sécheresse. En trouvant le moyen d’assécher les Bastides tout comme les terres de son père ont été condamnées à la sécheresse, Manon infligera une vengeance parfaite, forçant les habitants à se confronter à un pays aussi aride que leurs cœurs. L’eau est la pitié de la nature pour ceux qui habitent ces terres. En rétablissant le cours de la source avant que les Bastidiens ne soient vaincus par la soif, Manon a pitié d’eux, même si personne n’a fait preuve de se sentiment vis-à-vis de son père.

Le caractère impitoyable de la nature est le grand défaut dans les plans de Jean de Florette. En somme, il n’y croit pas, préférant se fier aux statistiques. Il ne peut non plus croire à la méchanceté des hommes. Sa naïveté est apparente dès sa première entrée en scène : il ne voit que le beau de la nature, s’extasiant avec sa femme devant des plantes qu’un fermier comme Ugolin ne considère que comme des ronces qui entravent la culture. Cet amour outré de la nature paraîtrait déjà inadéquat chez

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