Les Raisins de la colère

par

Une mutation dans le travail de la terre

L’auteur à travers son roman se livre à une critique virulente d’un capitalisme nouveau, d’une nouvelle manière de concevoir le progrès. La terre, la famille et la patrie, idéaux et objets chers aux Américains, perdent complètement leur valeur à mesure que de grands propriétaires se l’approprient. Toute tradition, du temps où chacun y trouvait son compte, est remise en question, et à tout propos est montrée la prédominance du riche sur le paysan et du propriétaire sur le métayer. La propriété concerne désormais, d’abord et avant tout, des institutions abstraites, telles que la banque, qui apparaît comme un ogre, un monstre invincible que personne ne peut toucher, mais que tous craignent. Tout est désormais calculé, pesé, classé. Cette logique froide et implacable contribue à créer un chômage massif ; les métayers doivent dorénavant faire avec un monde qu’ils ne connaissaient pas jusqu’alors et dont il est difficile de maîtriser tous les mécanismes.

De plus, cette nouvelle forme de « progrès Â» mène à une violation de la terre que Steinbeck ne manque pas de souligner. Ceux qui en sont dÃ

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