Anastasie Et Delphine

appartements de plus en plus modestes. En effet, l’ancien vermicellier qui avait fait fortune pendant la révolution, a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles, Anastasie et Delphine. Après leur avoir offert une belle éducation, et leur avoir constitué une dot, il a marié Anastasie au Comte de Restaud et Delphine au banquier Nucingen « Le sentiment de la paternité se développa chez Goriot jusqu’à la déraison » ; « Le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles » ;

première, sur une borne de la rue Oblin. Le dévouement irréfléchi, l'amour ombrageux et délicat que portait Goriot à ses filles était si connu, qu'un jour un de ses concurrents, voulant le faire partir du marché pour rester maître du cours, lui dit que Delphine venait d'être renversée par un cabriolet. Le vermicellier, pâle et blême, quitta aussitôt la Halle. Il fut malade pendant plusieurs jours par suite de la réaction des sentiments contraires auxquels le livra cette fausse alarme. S'il n'appliqua pas

porte : il s'agissait de Delphine. Vêtue d'un corset et d'une jupe en cône bleu ciel, avec de jolies manches bouffantes blanches, elle exhibait un somptueux chapeau blanc orné de gigantesques plumes bleues. Le père Goriot ne put contenir sa joie, il se jeta à son cou. -Oh ! Delphine ! Ma fille chérie ! Ma fille adorée ! s'exclama-t-il avec passion. Jamais on ne l'avait pu voir aussi illuminé par les feux de sa passion paternelle. Bonjour mon petit papa, répondit Delphine en arborant un sourire

rêve de s'introduire dans la haute société parisienne. Grâce à la recommandation de sa tante, il est invité à l'un des bals que donne Mme de Beauséant, l'une des femmes influentes de Paris. Il est ébloui par cette soirée et s'éprend de la Comtesse Anastasie de Restaud. Il lui rend visite le lendemain, mais sa maladresse lui vaut d'être brutalement congédié par M. et Mme de Restaud. Rastignac se rend alors chez Mme de Beauséant où se trouve également la duchesse de langeais. Sa gaucherie prête encore

soirée charmante entre le et père et la fille dans l’appartement payé par Goriot. Tous deux ont annoncé leur départ à maman Vauquer. Eugène apporte à Delphine l’invitation au bal de madame de Beauséant. Ainsi s’est achevée la troisième partie, Trompe-la-Mort. Le lendemain, les deux pensionnaires attendent les déménageurs quand Delphine d’abord, puis Anastasie se présentent à la chambre de leur père, porteuses toutes deux de dramatiques nouvelles. Pour l’une et l’autre le désordre de leur vie se situe

trop supérieur à leur classe sociale, et leur procurant d'énormes dots (Goriot est devenu riche pendant les révolution et augmentant le prix des pattes (Il est vermicellier), il profite de la misère du peuple pour faire fortune). La Delphine deviendra baronne, Anastasie comtesse. Mais ce « Christ de la paternité » Il meurt principalement a cause de l’amour obsessionnel qu’il a pour ses fille. L'amour paternel abandonne toute morale le père Goriot est le type du père qui adore ses filles.

la haute société, lui livre le secret du père Goriot. La comtesse l'instruit que le bonhomme a pour filles deux des femmes les plus brillantes de la société parisienne, richement mariées et mêlées à des intrigues de toute sorte : Anastasie, comtesse de Restaud et Delphine, baronne de Nucingen. Leur père, veuf de bonne heure, leur a voué un amour exclusif, aveugle, est animé à leur égard d’une passion paternelle exagérée . C'est le « martyr de la paternité », il s’est dépouillé peu à peu de ses biens

est ébloui par la Comtesse Anastasie de Restaud qui n'est autre que la fille ainée du Père Goriot. Il se rend chez elle lorsqu'il est brutalement congédié. Rendant visite à sa tante le jeune homme découvre le secret du Père Goriot. En effet, celui ci a fait fortune lors de la Révolution, or en père totalement dévoué à ses deux filles, il a consacré toute sa fortune à leur éducation et à leur dot ce qui a permis à Anastasie de se marier avec le Comte de Restaud et Delphine la cadette au riche banquier

j'ai sur la planche du pain de cuit pour longtemps », il parle ici de la fortune dont il dispose pour être à l'abri du besoin pour le restant de sa vie. Et même le père Goriot ne fait pas la distinction entre les deux parlant du mari de sa fille, Delphine : « Croit-il que je puisse supporter pendant deux jours l'idée de te laisser sans fortune, sans pain ? ». L'argent donc signifie pour ces personnages noblesse, beauté, amour, respectabilité, bonheur. L'argent est le fil d'Ariane qui relie tous les

dans une affaire criminelle, mais Eugène est un homme droit et honnête, il n'ira donc pas jusqu'au bout du plan de Vautrin. Il est aussi ami avec Horace Bianchon qui est medecin. Il est amoureux d'une des filles du père Goriot qui n'est autre que Delphine de Nucingen.. Le père Goriot: (résident de la pension Vauquer). Jean-Joachim Goriot est un ancien vermicellier (Jean-Joachim Goriot était, avant la Révolution, un simple ouvrier vermicellier, habile, économe, et assez entreprenant pour avoir