Art poétique

d’aujourd’hui et publié en 1953. Le poète nous y livre une réflexion à la fois fantaisiste et lyrique ; il évoque de façon satirique son passé de professeur de lettres qu’il estime responsable du tarissement chez lui de l’inspiration et de la création poétique, et c’est l’occasion de suggérer métaphoriquement sa conception personnelles de la poésie. Composition Composition formelle 5 strophes de longueur irrégulière écrites en vers libres Composition du fond : plan du texte 1er vers : introduction

Introduction et extrait : Nous allons étudier une poésie de Ronsard intitulée « Comme on voit sur la branche… », tirée de Sur la mort de Marie, en date de 1578. Nous savons que le poète a aimé une jeune paysanne de Bourgueil, Marie Dupin, morte jeune. Des années plus tard, le roi Henri III lui a demandé des poèmes sur la mort de sa propre maîtresse, Marie de Clèves. Nous sommes en mesure d’imaginer qu’il s’agit des deux « Marie ». La thématique essentielle est donc celle de la mort d’un être aimé

« L’art se réduit à un aimable à côté de la vie, à un colifichet dont le sérieux de l’existence peut se passer. » F.Nietzsche Depuis bien des siècles, l’art fait partie de la vie des hommes ; des dessins retrouvés dans les grottes des hommes préhistoriques aux œuvres de Khnopff par exemple, l’art a toujours été un présent. L’art, c’est l’expression, par les œuvres de l’homme, d’un idéal esthétique ; c’est l’ensemble des activités humaines créatrices visant à cette expression. L’art, vocable aux

et deux tercets. Le sonnet est une forme classique qui a connu son apogée au XVIème siècle, portée par des poètes comme Ronsard ou Du Bellay. Cette forme est très appréciée au XIXème siècle par les poètes parnassiens. Le Parnasse est un mouvement poétique qui valorise la travail acharné et minutieux de l’artiste et proscrit les excès lyriques et sentimentaux. Par sa forme et son thème classique, « Venus anadyomène » s’inscrit dans cette dynamique parnassienne. Cependant, la chute fait comprendre qu’il

Recueil poétique de Charles Baudelaire (1821-1867), Les Fleurs du Mal fut publié à Paris en 1857. Le recueil fut l’objet d’un procès en août 1857 pour «offense à la morale religieuse» ainsi qu’à «la morale publique et aux bonnes mœurs». Baudelaire fut condamné à 300 francs d’amende et à la suppression de six poèmes — qui seront publiés dans le Parnasse satyrique du dix-neuvième siècle, à Bruxelles, en 1864, avant d’être repris avec d’autres pièces de circonstance dans les Épaves. Cette œuvre majeure

pour Hélène de Ronsard INTRODUCTION En 1578, alors qu’il sent la vieillesse approcher, Pierre de Ronsard, « prince des poètes » au XVI° siècle marqué par la poursuite de la Renaissance en Europe, écrit les Sonnets pour Hélène. Ce recueil poétique célèbre son amour pour une jeune femme, Hélène de Surgères. Dans le 24° sonnet de la 2° partie, il lui présente d’abord un tableau saisissant de la vieillesse et de la mort, avant de lui proposer un véritable Carpe Diem. Il fait prendre conscience

Cédric Perron-Jacques Analyse Littéraire 2 Guillaume Apollinaire est un grand poète qui vécut pendant La Belle Époque. Il eut beaucoup de succès en composant, en autre, le recueil Alcools. Cette analyse portera donc sur l’un des poèmes de cet ouvrage. Il s’agit de : « Poème lu au mariage d’André Salmon ». Dans ce texte seront traités dans l’ordre le contenu et la forme du poème choisit. En premier lieu, l’analyse mettra en valeur le thème de la débauche et en second lieu celui de la nostalgie

Issus d’une famille noble ou d’une famille bourgeoise, les trois poètes, du XVI ème et XVII ème siècle, Pierre de Ronsard, Pierre Corneille et François de Malherbe ont tout les trois écrient des poèmes destinés à leur amoureuse. Très différents au premier abord, les trois poèmes, « Quand vous serez bien vieille », « Stances à Marquise » et « Beauté, mon beau souci », ont tout fois un thème commun : l’insolence vis-à-vis de leur destinateur. En l’appelant de plusieurs façons le Poète appelle son

Le Fou et la VénusCharles BaudelaireIntroduction       Le Fou et la Vénus est extrait du Spleen de Paris, de Charles Baudelaire.Lecture du texte Le fou et la Vénus    Quelle admirable journée! Le vaste parc se pâme sous l'œil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l'Amour.   L'extase universelle des choses ne s'exprime par aucun bruit; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différente des fêtes humaines, c'est ici une orgie silencieuse.   On dirait qu'une lumière

La poésie doit-elle nécessairement embellir le monde réel ? Lors de la publication du recueil Les Fleurs du Mal, en 1857, Baudelaire déclenche une hostilité générale et est qualifié d’écrivain licencieux. Il sera condamné pour outrage à la morale publique et six de ses poèmes seront censurés. A la lecture de ses textes et d’autres poèmes, on peut s’interroger sur la nécessité qu’à la poésie d’embellir le monde réel. Certains poèmes embellissent le monde réel grâce au concret. Tandis que d’autres