Benozzo Gozzoli

et longue, coiffée en arrière sur le front ». Sandro Botticelli, Adoration des Mages, (pour la chapelle Del Lama de l’église Santa Maria Novella), tempera sur bois, 111 x 134 cm, vers 1475, Galerie des Offices, Florence Benozzo Gozzoli (14201497), Adoration des Mages, fresque, 350 x 750 cm, palazzo MediciRiccardi, v. 14591462 La conjuration des Pazzi 1478 Le 26 avril 1478, pendant la messe célébrée dans la cathédrale de Florence, Julien de Médicis est poignardé

cours italiennes, Paris, Flammarion, 1995 faites par les princes italiens: la richesse est une vertu indispensable dans la vie publique, car seuls les riches ont la possibilité d'utiliser vertueusement de l'argent pour le bien public (cf. Benozzo Gozzoli, Cortège des Rois Mages, en 1459, Florence, chapelle du Palazzo Medici-Riccardi. Fresque commandée par le fils de Cosme, Pierre de Medicis, représenté de profil , sur un cheval blanc). Soucieux des réactions des autres Florentins sur sa fortune

représentation tridimensionnelle n'eût pas permis. Une fois la perspective élaborée, le problème parut résolu. L'architecture, annonça-t-on, a trois dimensions: voilà la méthode. Tout le monde peut l'utiliser. De Masaccio, de Fra Angelico, de Benozzo Gozzoli jusqu'à Bramante et aux artistes du XVIIe et du XIXe siècle, une foule de peintres représentèrent l'architecture en perspective. Lorsqu'à la fin du siècle dernier, la reproduction photographique devint facile, et qu'elle put être diffusée,-les

à Rome pour le pape Eugène V et son successeur Nicolas V. Dans ses travaux au Vatican, Fra Angelico utilise le style cher à la Première Renaissance : l'imitation de l'architecture de l’antiquité. Durant sa longue carrière il fût le maître de Benozzo Gozzoli (1420-1497) et aura influencé le célèbre Filippo Lippi (1406-1469). Fra Angelico meurt à Rome en 1455 à l'âge de 68 ans. II- Analyse de l'œuvre Page 4 sur 11 Le couronnement de la vierge (1430-1432), est un retable c’est-à-dire une construction

dans les œuvres sous deux formes : Le développement des autoportraits : au début, ils sont dissimulés sous des prétextes religieux (cf. autoportrait en St Luc, années 1440 – Van der Weyden/Bouts à Anvers) (1440, chapelle du palais de Médicis, Benozzo Gozzoli). En Italie, la pratique des autoportraits intégrés dans les œuvres se répand. Autre exemple, Pérouse, Collegio del Cambio par le Pérugin, 1500. L’artiste est présent dans l’œuvre. Autres exemples, ville de Spello, 1501, chapelle Baglioni. Florence

personnages d’un événement, sorte de signature visuelle du tableau, aurait été utilisé dès 1359 dans l’Assomption de la Vierge d'Andrea Orcagna, de même que peut-être par Fra Angelico. La primeur incontestable du procédé pourrait cependant revenir à Benozzo Gozzoli, qui se met en scène, s'avançant parmi la foule, coiffé d'un bonnet sur lequel son nom est inscrit, dans la fresque de l'adoration des Mages (Chapelle des mages, 1459, à Florence). De même, Piero della Francesca se représente en soldat, lourdement

véritables œuvres d'art. Seules les familles aisées de la grande bourgeoisie étaient cependant en moyen d'offrir un tel présent. Le bois et le détail des peintures parfois exécutées par des peintres renommés tels que Paolo Uccello, Pesellino, Benozzo Gozzoli, Botticelli, Filippo Lippi ou encore Andréa del Sarto rendaient ce meuble couteux. Les cassoni faisaient partis de la décoration du foyer du nouveau couple ; les thèmes de l’histoire classique, de la mythologie ou de la littérature traités sur

Médicis, dit le Magnifique (1449-1492). Florence devient ainsi un vaste chantier où se pressent des peintres, des sculpteurs, des architectes, et des décorateurs qui influenceront le reste de l'Italie avant de gagner l'ensemble de l'Europe. Benozzo Gozzoli, fresque du Cortège des Rois Mages, détail, ~1459, Décore la chapelle du Palais des Médicis à Florence. On voit ici le jeune Laurent de Médicis posant fièrement sur une superbe monture. Transition : La Renaissance, naissance d’un nouveau mouvement

architecte) les mots «di sua mano» (littéralement : «de sa main»), ce qui signifie «réalisé de la main du maître lui même». On retrouve même ce terme dans certains contrats de commandes, comme celui de la confrérie Saint Marc envers le peintre Benozzo Gozzoli à propos du retable intitulé Vierge à l'enfant sur un trône au milieu d'anges et de saints, en 1462. Ce critère d'authenticité va bien entendu, lorsqu'il est respecté, faire augmenter la valeur de l'œuvre ; c'est par exemple le cas pour le peintre

sens + « à mon seul désir ») La gravure ⇨ Dürer (all, 1471-1528) _ travaux sur bois (xylographie) ⇨ De Leyde (néerlandais, 1494-1533) _ travaux sur cuivre La peinture ⇨ Jean Fouquet (fçs, 1415-1478) _ portrait Charles VII ⇨ Benozzo Gozzoli (it, 1420-1497) _ Le Cortège des Rois Mages _ (palais Médicis à Florence) ⇨ Le Pérugin (it, 1448-1523) _ élève de Verrochio ; 1 des maîtres de Michel Ange ⇨ Hans Holbein le Jeune (all, 1497-1543) _ portraits Henri VIII, Erasme, Thomas