Cadavre

compris les plus déplaisants : la littérature doit s’intéresser à toutes les classes sociales, à tous les aspects du réel. C’est ainsi que Zola, dans cet extrait du roman Thérèse Raquin publié en 1867 se donne pour défi de décrire dans les détails les cadavres exposés à la Morgue de Paris. Le protagoniste Laurent, qui a tué son ami Camille Raquin afin de pouvoir épouser l’épouse de celui-ci, Thérèse, se rend chaque jour à la morgue, afin de reconnaître le corps. Laurent, avec la complicité de Thérèse,

I- Une méditation sur la mort Face au cadavre de son ami, Duroy le matérialiste se laisse aller à une réflexion sur la mort. Tout commence par la contemplation obstinée du corps, donc par les détails physiologiques de la mort, par ce qu’elle a de tangible : "visage décharné" que la lumière rend encore plus "creux". A partir de cette constatation, c’est le souvenir des paroles de Norbert de Varenne, mondain vieillissant, qui l’entraîne sur le terrain glissant de la méditation.  Nous remarquons

Verdun). Au premier plan c'est la tranchée dans toute son horreur et son inhumanité qui est évoquée : (en bas à droite) amoncellement de corps déchiquetés et éviscérés (bombardements) surplombé par un cadavre aux yeux vides, à la bouche ouverte d'où sort un ver et à la peau percé de balles. Ce cadavre représente le Christ la tête en bas. Au-dessus de cet amas de viscères et de corps flotte un squelette embroché sur un résidu d'architecture et qui désigne de son doigt la mort. Quasiment invisible, à

de l’enfer vous brûle ! Combien de fois vous nous avez persécutées, pourchassées, secouées, combien de fois vous avez déchiré nos pelisses ! Combien de fois vous nous avez traquées jusqu’aux palissades ! Hier matin, devant la porte, il me jeta le cadavre de ma soeur avant de s’enfuir dans un vallon. Gombert ne possédait pas de cheval rapide et n’aurait pas pu le rattraper à pied. Je voulais engager des poursuites contre lui mais je ne trouve personne qui me rende justice, car Renart se soucie comme

veut pas que la nouvelle se répande. ➢ Le choeur intervient pour donner sa vision de la tragédie et annonce le "petit coup de pouce pour que cela démarre". Antigone se fait arrêter par un garde pendant qu'elle recouvre pour la seconde fois le cadavre, elle est emmenée chez Créon qui est prêt à la sauver et oublier l'affaire. Antigone refuse et se révolte, elle veut sa mort. ➢ Ismène arrive, elle veut mourir avec sa soeur, elle est prête aussi à aller recouvrir le corps de Polynice mais Antigone

et son inhumanité que l’on voit ,le corps des soldats sont déchiquetés par un leurs regard vides, à la bouche ouverte qui évoquent les conditions d'hygiène abominables dans lesquelles ont vécu les poilus dans les tranchées (maladies,épidémies). Ce cadavre tend une main, tentative désespérée d'obtenir de l'aide dans un univers d'où l'humanité a disparu. Au dessus, flotte un squelette embroché qui désigne de son doigt la mort et la barbarie qui s'entassent plus bas(on peut y voir un ange). Quasiment

sans identité où ils avancent vers les mêmes atrocités. Sur le panneau central nous observons des corps sans vie entassés. Des entrailles et du sang se mêlent devant des ruines de maisons brulées et calcinées où aucune trace de vie n'existe. Un cadavre en hauteur pointe de l'index les horreurs et la barbarie du combat. Quasiment invisible, à gauche de l'image un unique survivant assiste à la scène, caché par sa cape qui le prive de ses bras, le visage et le regard dissimulés sous son masque; C'est

Séance 6: L.A n'4 ''Mortel pense … '' de Chassignet 1)Impression sur le poème : morbide, portrait d'un cadavre, impression du dégout, intention du poète serait de rendre plus sage, détourner le lecteur du corps et le tourner vers Dieu. 2)Impression par rapport à Une charogne Baudelaire: fascination pour le morbide, portrait précis du cadavre en décomposition, champ lexical beauté, transformer le laid, l'immonde, l'horrible en beau. Il s'adresse à la femme qu'il aime et thème mémoire

qui est un domaine propre aux dieux des enfers ‘Ils sont leur propre dieux’ ce qui veux dire que même les dieux du ciel n’ont aucune autorité sur les cadavres ou les morts, tant que les rites n’ont pas été accomplis, le défunt erre et attire le mal et la malédiction des dieux. L’enterrement présente également une nécessite pour les vivants, le cadavre tant qu’il n’a pas enseveli est porteur d’une souillure redoutable ‘Pestilence’, c’est pourquoi les familles grecques insistent sur l’enterrement de

Fascination répugnance ou insensibilité de la part du public? 5 1 Des artistes Le cadavre comme matière première L’art contemporain s’est emparé de la mort d’une façon nouvelle, le cadavre est sujet de l’œuvre mais il en devient sa matière première. Les artistes d’aujourd’hui n’hésitent pas à utiliser des matériaux brut comme la chair, le sang à des fins artistiques. Nous sommes passés des cadavres peints aux cadavres à l’état brut. Dans les années 90, Jordan Baseman a réalisé des sculptures taxidermiques