Caricature Dans Les Fourberies De Scapin

comique réside dans les jeux de mots, les défauts de prononciation (bégaiement, zézaiement...), les dialectes populaires, les images amusantes, le double sens.ACTE 3 SCENE 1 « Sylvestre : A quoi diable te vas-tu amuser ? Scapin : De quoi diable te mets tu en peine ? Sylvestre : c’est que je vois que sans nécessité tu vas courir risque de t’attirer une venue de coups de bâton.Scapin : Eh bien ! c’est aux dépens de mon dos et non pas du tien.Sylvestre : Il est vrai

Molière, Les Fourberies de Scapin, acte II, scène VII Montrer les différents comiques de cette scène Cette scène repose essentiellement sur le comique de répétition étroitement lié au comique de caractère. Géronte, homme avare ne se résout pas à donner l’argent qui liberea son fils Léandre, qu’il croit prisonnier sur une galère. Au lieu de payer immédiatement la rançon et de s’inquiéter pour son fils, il tergiverse et cherche une diversion lui permettant de ne pas verser les cinq cents

geste. Par exemple : Dans Les Fourberies de Scapin, Scapin donne des coups de bâton à son maître enfermé dans un sac : les coups qui pourraient être pathétiques deviennent comiques car ils sont donnés par le valet. Lorsque le théâtre joue de la présence physique des comédiens pour faire rire, l'acteur comique multiplie les mimiques, parfois les grimaces, les coups de bâton, les gifles, les chutes ... Le comique de caractère. Par exemple : Dans l'Avare, Molière caricature le bourgeois Harpagon en exagérant

l’aide de situations triviales de la vie de tout les jours (notamment). Au XVIIème siècle (époque de Molière),la farce fait son apparition et met en scène des valets intelligents avec des maîtres cupides comme par exemple « les fourberies de Scapin » de Molière ou le valet –Scapin- utilise une ruse afin de pouvoir donner des coups de bâtons à son maître, Léandre. Apparait ensuite, au XIXème siècle les « Vaudevilles » (comédies sans intention morales ou psychologiques) avec des auteurs comme Courteline

Les Fourberies de Scapin Du mardi 25 au vendredi 4 juin 2010 Au Grand T © Marc Vanappelghem Dossier Jeune Public Sommaire Présentation p.3 Le propos p.4 Les intentions de mise en scène Entretien avec Omar Porras p.5 Omar Porras, metteur en scène p.7 Le théâtre d’Omar Porras Entretien En savoir plus sur Les Fourberies de Scapin p.9 p.11 Molière (1622-1673) p.12 Le Teatro Malandro p.14 Les échos de la presse p.15 2 Les Fourberies de Scapin

le lecteur; avec les fourberies de Scapin de Molière qui repose sur l'invertion des roles. La comédie cherche donc a susciter le rire.La comédie distrait également en montrant des personnages caricaturaux; dans l'illusion comique de Corneille: Mantamore est la caricature du soldat fanfaron, on peut donc rire des caricatures.le Comique se fait ressentire également à travers la situation du spectateur, dans les fourberies de scapin ou le spectateur rit des mensonges de scapin et de la naiveté de Géronte

sont ridiculisés pour le plus grand plaisir des spectateurs. Par exemple dans Les fourberies de Scapin, quand Géronte est caché dans un sac et se fait rouer de coup par un soit disant brigand qui le recherche alors qu’en fait ce n’est que Scapin, le rire dû à cette farce est présent car ici les rôles sont inversés, au lieu que ce soit le maître qui batte son valet c’est le valet qui bat son maître. Ou alors quand Scapin dit à son maître que des Turcs ont enlevé son fils et qu’ils réclament cinq cents

dit ou joué par les personnages. A la période classique, elles sont peu nombreuses (17ème s.). A partir du drame romantique (19èmes.) avec entre autres Victor HUGO, par exemple Hernani en 1830, les didascalies se multiplient jusqu'à atteindre la caricature avec « Actes sans paroles » de Samuel BECKET en 1958. Contenu des didascalies : Le nom des personnages : au début de la pièce et avant les répliques Le genre de la pièce : comédie ballet, drame, etc., parfois la date de la première représentation

répartissent à des degrés divers en deux grandes catégories : d'une part le serviteur un peu balourd ou simple: Gros-René du Dépit amoureux*, Sganarelle de Dom Juan*, voire Martine des Femmes savantes*; d'autre part le serviteur rusé et vif d'esprit: Scapin des Fourberies*, Claudine de George Dandin. Les zanni de la Commedia dell'arte pouvaient tour à tour, Arlequin en particulier, incarner les deux types, mais l'on assiste à une extension caractéristique de la seconde catégorie. Le balourd, tête de turc, victime

les valets ) :  « couvrez ce sein que je ne saurais voir (acte III , scène) dit Tartuffe à Dorine. On pense pour l’obsession de l’argent au personnage d’Harpagon qui accuse tout le monde de l’avoir volé ou encore Géronte dans Les Fourberies de Scapin qui est d’accord pour payer la rançon de son fils mais qui en réalité empoche la bourse chaque fois qu’il est sensé la donner. Si l’on considère Les précieuses ridicules ou encore Le misanthrope , on se