Déviants

autre, de poser un acte ou adopter un comportement considéré comme déviant. Avant de pouvoir être définie comme telle, la déviance a été largement un sujet d’interrogation, sans aucun doute dans toutes les sociétés et à toutes les époques. Si on définit un comportement comme déviant, c’est qu’il existe un comportement normatif, accepté et partagé par « la norme » (Par exemple, l’homosexualité a longtemps été considérée comme déviante. La norme est dans ce cas l’hétérosexualité). Afin de pouvoir donner

considérés comme déviants. A. La relativité de la déviance Document 4 fiche « Qu’est-ce que la déviance ? » 1. Définition La déviance désigne les conduites que les membres d’un groupe ou d’une société réprouvent ou sanctionnent parce qu’ils les considèrent comme non conformes à leurs propres normes et valeurs. 2. La déviance est relative La déviance ne peut se définir qu’en relation avec la normalité et la conformité. Il ne peut, en effet, y avoir de conduite déviante que par rapport

délinquance est que le déviant est l’individu qui ne respecte pas les normes en vigueur dans un groupe (infraction aux règles, notion sociologique) alors que la délinquance est une infraction aux normes juridiques (notion pénale). 3. Le lien entre la déviance est leurs origines (non respect des règles sociales et juridiques). Le délinquant comme le déviant assimilent les normes de la société de consommation (désirs de biens matériels). 4. Pour les exemples d’actes déviant mais non délinquants: l’ouvrier

différentes formes de normes : 3 C. Les différentes transgressions des normes : 4 D. Les différentes définitions de la déviance : 4 E. Les différentes réactions des autres : 5 F. Différentes catégorisations de déviant : 5 G. La carrière des déviants : 8 2. Exemples d’individus déviants 9 2.1 Les fumeurs de marijuana : 9 A. Comment devient-on un fumeur de Marijuana? 9 B. Utilisation de la marijuana et contrôle social : 13 2.2 Les musiciens de JAZZ 17 A. Les musiciens de jazz et les musiciens

de déviants. . Ces actes sont une façon de démontrer parmi d’autres que malgré le devoir de conformité aux normes et valeurs sociales, certains individus ne favorisent pas l’ordre social. . Les faits divers rejoignent ici un véritable problème de société: comment se fait-il que l’on soit face à des individus qui ne respectent pas les normes et les valeurs de la société, est-ce-que les agents qui sont censés supprimer ces comportements fonctionnent bien? Un déviant peut-il

participante, afin de connaitre les représentation du monde de ses « déviants ». Il construit une théorie interactionniste de la déviance, en réaction à la tradition fonctionnaliste. Il refuse, en particulier, du fonctionnalisme l’idée que la déviance soit le produit de facteurs sociaux pesant sur les individus. L’acte déviant est pour lui le résultat d’un double processus: Premièrement, l’acte doit étre défini comme déviant par la société. Becker s’intéresse ainsi à ce qu’il nomme les « entrepreneurs

participante, afin de connaître les représentations du monde de ses « déviants ».Il construit une théorie interactionniste de la déviance, en réaction à la tradition fonctionnaliste. Il refuse, en particulier, du fonctionnalisme l'idée que la déviance soit le produit de facteurs sociaux pesant sur les individus. L'acte déviant est pour lui le résultat d'un double processus: Premièrement, l'acte doit être défini comme déviant par la société. Becker s'intéresse ainsi à ce qu'il nomme les entrepreneurs

BECKER (Howard), OUTSIDERS, Paris, édition A. M Metailé, 1985. (Première édition 1963). INTRODUCTION : Le thème étudié est la déviance. Sont qualifiés de déviants, au sens de la sociologie américaine, les comportements qui transgressent des normes acceptées par tel groupe ou telle institution. Cette recherche de H. BECKER constitue une étape importante du développement récent de la sociologie de la déviance, puisqu’elle élargit les liens des études sur la délinquance. L’auteur : Howard

sociale est régit par des normes qui s’appuies sur des valeurs b. Mais les individus gardent une liberté de choix II) ... entraîne des comportements déviants... - acculturation entraîne des déviances - acculturation en traîne des conflits - communication (voire apprentissage) entraîne un décalage des cultures et donc des comportements déviants III) ... mais pouvant être positifs - pas de définition du Bien et du Mal => pas de déviances positives ou négatives - certaines normes jugées

ils deviendront "étranger" aux yeux du groupe, ou considéreront le groupe qui les juges comme "étranger" à leur monde. Il s’agit pour Becker définir les catégories d' "étranger" de "déviance" et de "norme" de manière à effectuer la sociologie du déviant, et par ailleurs la sociologie de l'individu instituteur de normes. H. Becker développe ces idées dans un texte de nature théorique bien qu'accompagné d'exemples de faits empiriques. Il cherche à présenter sa théorie et procède de manière systématique :