Doit On Desobeir A La Loi

Peut-il être juste de désobéir ? " La désobéissance civile est le droit imprescriptible de tout citoyen ", Gandhi, militant nationaliste hindou et adepte de la non violence. Figure emblématique du pacifisme, il est bien effigie de la neutralité, de la non-violence et par la même occasion de la désobéissance. Oui, la désobéissance, car cet homme, par la force des mots, de la volonté, à réussi à s'opposer à l'autorité grandissante de l'Empire Britannique. Or, désobéir à quelque chose, c'est la

EXPLICATION TEXTE THOREAU Le désir de s’opposer à la loi a déjà été ressenti par une majeure partie de la population, peu importe l’époque, le pays ou encore le type de gouvernement. C’est le cas de Henry David Thoreau, philosophe américain du XIXe siècle, dans son essai intitulé «  De la désobéissance civile  », publié en 1849. Cette œuvre est écrite après son emprisonnement en 1846, suite à son refus de payer des taxes dans le but de protester contre l’esclavagisme

Doit-on obéir à des lois que l’on considère injustes? Doit-on obéir à des lois que l’on considère injustes? Nous devons bien définir les principaux concepts afin de pouvoir répondre à cette question. Les domaines de l’obéissance et de la justice font partie de la base même du questionnement auquel nous tentons de répondre. Tout d’abord, l’obéissance représente un comportement de soumission et d’exécution face à un ordre, une requête ou à une règle quelconque. La personne qui obéit peut tout de même

les cultures. • On peut au contraire considérer que la conscience morale authentique exprime la liberté et la responsabilité du sujet, qui se pose des cas de conscience et qui veut agir en conscience. La conscience morale se soucie de la justice et doit être capable de critiquer les valeurs ambiantes. ) La capacité d'évaluer moralement les actes (conscience morale). La justice et le droit se disent chacun en deux sens : le sens institutionnel (comme réalités effectives) et le sens moral (comme valeurs

être libre, c'est ne rien devoir à quiconque, n'obéir qu'à soi-même et ne dépendre de personne. « Libre comme l'air », donc sans attache ni contrainte dans un imaginaire monde sauvage où l'animalité apparaît comme un modèle de vie idéal. Toutes ces images du monde du vivant ou de celui des choses inanimées s'associent dans une même idée : être libre, c'est ne connaître aucune limite, aucune contrainte… Mais est-ce là être vraiment libre ? Être libre, est-ce n'obéir à personne ? Libertas est un mot

“Ne pouvant faire qu’il soit forcé d’obéir à la justice on a fait qu’il soit juste d’obéir à la forcé » écrit Pascal. Il montre déjà cette ambiguïté latente dans le concept de justice, et sa relation avec le pouvoir et l’autorité. En effet, il n’y a pas encore d’accord dans la nature de la justice : est-elle l’origine du pouvoir ou la conséquence ? Est-ce que ceux qui ont du pouvoir sont justes ou est-ce qu’ils imposent leur vision de la justice parce qu’ils ont du pouvoir? Ces questionnements mettent

difficulté du sujet... Si la loi humaine relève de la règle et si la loi de la nature relève du déterminisme ne faut-il pas choisir un des deux sens et risquer de ne pas traiter tout le sujet? Si l'une oblige, si l'autre contraint, comment les prendre ensemble dans un même discours pour traiter le sujet dans toute son ampleur. Il est plus facile de distinguer loi humaine et loi physique que de les rapprocher! rousseau Rousseau: "Qui désobéit aux lois, désobéit à Dieu" Lettre à Monsieur de Beaumont

posant la question « faut il obéir à une loi injuste ? » on oppose deux principes fondamentaux du droit : le droit naturel et le droit positif. Le droit naturel est ce que la conscience morale et la raison de l’homme reconnaît comme étant légitime et juste. Le droit positif est un droit voulu par l’homme. C’est un système juridique institué dans une société particulière contrairement au droit naturelle qui est présent de façon universelle chez l’homme. Ainsi une loi en vigueur provient du droit positif

raisonnable, c'est-à-dire ce qui est mesuré, réfléchi, choisi par la raison, ce qui est sage. Être juste est une qualité morale, une vertu. Ensuite, l’utilisation du verbe «suffit-il» permet de bien marquer la différence entre la condition nécessaire (il faut) et la condition suffisante (il suffit). Est-ce vrai ? Si non, que faut-il en plus ? Le faut-il toujours ? Le verbe « obéir » signifie « respecter ce qui est demandé », « faire ce que les règles, les lois ordonnent ». Enfin, la loi, elle, est une

politique: « peut-on désobéir aux lois ? » 1 On peut d’abord partir d’une définition très générale du mot de « droit » : le droit c’est la latitude de liberté que vous laisse la loi à l’intérieur d’une société gouvernée par un Etat ; le droit limite nos libertés afin qu’elles ne se détruisent pas l’une l’autre (sous-entendu : la liberté sans limite mène au chaos ; homme = non naturellement sociable, etc.). Fonction : ordre social. Nécessité sociale. Le droit à travers la loi permet (cf. « avoir