Défense De La Poésie

Le XVIème siècle : la renaissance et la réforme La poésie L'héritage médiéval : les réthoriqueurs, Marot La poésie lyonnaise : Scève, Louise Labé Les poètes de le Pléiade : Du Bellay, Ronsard La poésie épique : d'Aubigné Le roman et le conte Rabelais, Marguerite de Navarre Le théâtre La tragédie : Jodelle, Garnier La comédie : Jodelle La littérature d'idées Montaigne La France connaît une période de grande activité intellectuelle

Rémy BELLEAU, Pontus de TYARD et de Guillaume DES AUTELS. Ce groupe fut constitué en 1549, ces auteurs se sont pour la plupart rencontrés au collège de Coqueret qui était dirigé par l'humaniste Jean Dorat. L’ouvrage qui constitue son manifeste est "Défense et illustration de la langue française", il a été rédigé par Joachim du Bellay, et a été publié en 1549. Ce manifeste a comme ambition de défendre le français contre ses détracteurs, d'enrichir son vocabulaire et ses tournures. 2) C’est Ronsard

rassemblées dans un manifeste, Défense et illustration de la langue française, publié en avril 1549 sous la signature de Joachim Du Bellay. Son contenu vise à mener une réflexion sur les moyens d’enrichir la langue française par des emprunts, la fabrication de néologismes, le rappel de mots disparus, etc. Les membres de la Pléiade entrent dans une logique de rupture avec leurs prédécesseurs, ils rompent avec la poésie médiévale et cherchent à exercer leur art en français (« la poésie doit parler la langue

Citations: La poésie: Du vers à la prose: A) Evolution de la rime: Paul Valéry, La fileuse: « Le songe se dévide avec une paresse angélique et sans cesse au doux fuseau crédule. La chevelure ondule au grès d'une caresse. » (rime batelée=reproduit le son à l'hémistiche du vers suivant). Louise de Vilmorin: « Étonnamment monotone et lasse/Est ton âme, en mon automne hélas » (vers olorime). Du Bellay, Défense et Illustration de la langue française: « une bien amoureuse musique tombante

ou encore des alchimistes, les poètes n’ont pas les mêmes conceptions du but de la poésie. Dans ce contexte, André Bellessort affirme que le poète n’est pas un voyant ; il vise uniquement un divertissement et une beauté de vie de l’homme. Notre réflexion consistera d’abord à analyser le caractère uniquement esthétique de la création du poète. Ensuite nous tacherons de montrer une thématique illimitée de la poésie, et enfin nous examinerons un point d’intersection de ces différentes conceptions de

La poésie de la Renaissance Dans sa Poétique, Aristote distingue trois genres nobles : la tragédie, l’épopée et la comédie, ce faisant il ne s’appuie jamais sur la distinction cers/prose. Son oeuvre, la Poétique englobe toute la création littéraire, le poète est celui qui crée (en grec « poiein » = faire) et qui reproduit la réalité (la mimésis = la reproduction du réel) A partir du IXème siècle de nombreux textes sont écrits en langue romane et souvent en vers (cf. les chansons de gestes)

convainc apparemment de venir avec lui, où tout deux ont Jean Dorat comme professeur. Ils étudient la poésie italienne, le grec, les auteurs antiques.. Se forme alors un groupe d'amis tout à fait particulier, que l'on connaît sous le nom de la « Bridage » (1549) puis de la Pléiade (1553). Ensemble, ils définissent de nouvelles règles poétiques. C'est pourquoi paraît en 1549 un manifeste intitulé Défense et illustration de la langue française. Du Bellay signe l'ouvrage, défend lui aussi le français contre

poètes comme Guillaume des Autels et Nicolas Denisot y seront aussi parfois comptés. Ce n'est qu'en 1553 que Ronsard choisit le mot « Pléiade » pour désigner ce groupe. Cette appellation sera adoptée par la postérité2. On considère souvent la Défense et illustration de la langue française, publié en avril 1549 par Joachim Du Bellay, comme le manifeste des idées de la Pléiade. Son contenu vise à mener une réflexion sur les moyens d’enrichir la langue et la littérature française par des emprunts

comme Ulysse… INTRODUCTION [Ouverture large du sujet, donc bien connaître le contexte de l'oeuvre]La poésie a joué un rôle essentiel dans la vie littéraire au XVIème siècle. Les jeunes poètes de la Pléiade proposèrent, en effet, une nouvelle conception que Joachim du Bellay présenta dans la Défense et Illustration de la Langue Française. Ce manifeste littéraire prônait une forme de poésie savante. [s'intéresser à l'auteur, en dire quelques mots et au recueil]Or, son auteur eut l'occasion quelques

qui nourrit l’œuvre des Regrets. Elle trouve son expression dans le motif de l’exil et se dit dans un langage répétitif sur le plan syntaxique et phonique, et empreint d’accents de nostalgie. C’est d’ailleurs ce que Du Bellay met au fondement de sa poésie l’écriture des regrets, et ce dès l’adresse à Monsieur d’Avanson. Ainsi, le lexique du regret est annoncé dès le premier sonnet comme le thème majeur de son recueil. Le topos « ubi sunt ? » nourrit toute l’œuvre. D’où une tonalité élégiaque