Est Ce Pour Prévenir La Récidive Que La Justice Punit

Mais d’autres sanctions sont tournées vers la non récidive avec des interdictions professionnelles, sociales, travail d’intérêt général sans rémunération des limitations de la liberté = sanctions.   Qu’elle est la raison d’être de la sanction pénale ? Sert-elle à quelque chose ? -Fonction d’intimidation qui est impossible à quantifier. Elle est à la fois collective et individuelle (celui qui a subi une première fois une sanction hésitera à récidiver). -Fonction d’élimination. L’élimination totale

elles-même évoluée. Aux origines, durant la Haute-Antiquité càd avant Athènes et Rome, le premier système de répression qui paraît-il a existé est celui de la vengeance privée. La justice était rendue au sein des petits groupes familiaux, la victime ou la famille de la victime agissant elle-même pour rendre la justice. Cette justice pouvait se traduire par l'application de la loi du Talion. Elle pouvait aussi prendre la forme d'une indemnité réclamée par la victime ou sa famille à l'égard de l'auteur

les deux est un non sens parce qu’on ne lutte pas contre la récidive en augmentant la sévérité des textes, tout est lié. En revanche, lutter contre la récidive en investissant sur la resocialisation de l’infracteur en essayant de mettre toutes les chances du côté de la société pour qu’il ne réitère pas, lui donner une autre perspective d’avenir que de réitérer, la société s’offre les possibilités de lutter efficacement contre la récidive. Pour que la société soit protégée, il faut que la personne

de préciser dans quelle mesure cette amélioration doit être attendue d’une meilleure utilisation des budgets existants, et dans quelle mesure il convient d’augmenter les moyens de la justice ; ce qui est certain, c’est que les pouvoirs publics portent une lourde responsabilité en laissant le service public de la justice être aussi défaillant qu’il l’est.  Délinquance juvénile et autorité parentale  Les personnes qui sont au contact des jeunes délinquants le disent de plus en plus clairement : une

imprudence est puni de trois ans d’emprisonnement et 45000 euros d’amende. - les contraventions : Ce sont uniquement des amendes contraventionnelles, amendes maximum de 1500 euros classées en 5 catégories: 38euros, 150 euros, 450, 750, 1500 (*2 pour le récidive, seulement pour la dernière). les causes légales d’aggravation de la peine: Les peines principales permettent de déterminer la gravité de l’infraction. On prend en compte les peines principales et la peine encourue qui est la peine maximum

dont il faut se servir. – Au lieu d’analyser les faits, il faut analyser les sentiments. Le sens moral. – Son évolution. II. III. Analyse des instincts constituant le sens moral. – Les deux instincts moraux typiques : la bienveillance et la justice. – Mesure dans laquelle on les retrouve chez les races supérieures de l’humanité. –Caractère fixe, immuable et universel du sentiment de pitié sous sa forme négative. – Pourquoi cette théorie n’est pas en contradiction avec celle de l’évolution. –

Avec le temps, un effort va être fourni pour empêcher les éventuels excès, sans remettre en cause le principe de vengeance. Or à partir du moment où l’on veut éviter le coté de l’arbitraire de vengeance, c’est une idée de justice qui nait. A la vengeance privée succède donc la justice privée. On va imposer un minimum de règles dans la riposte : elle ne doit pas être plus grave que l’agression, la sanction doit être proportionnée au dommage; c’est la loi du Talion (œil pour œil dent pour dent). On va

discipline étudiant les procédés répressifs de lutte contre le crime et ceux destinés à assurer la prévention. Il existe la criminologie qui étudie les causes de la criminalité et les divers modes de traitement du délinquant et prévention de la récidive. Jumelée avec la psychiatrie, la psychologie. Il existe la criminalistique cad l’ensemble des procédés scientifiques de recherches des infractions et de leurs auteurs. On retrouve ici la médecine légale, la police technique et scientifique, la balistique

avec la directive du collège des procureurs généraux du 25 janvier 2005 relative à la constatation, l’enregistrement et la poursuite des infractions en matière de détention de cannabis ( M.B., 31 janvier 2005 ) qui a fait dire à la ministre de la justice de l’époque que le recours à une loi de décriminalisation partielle n’était pas nécessaire dès lors que la directive rencontrait les besoins de la pratique ( Y. CARTUYVELS, Légalité pénale, délégation au juge et habilitation de l’exécutif : le juge

l'Etat à modifier sa législation s'il ne veut pas être condamné à nouveau. S'agissant du rôle des juridictions judiciaires nationales, elles jouent un rôle exclusif et important dans le droit pénal, car celui-ci ne s'applique que par une décision de justice. On n'applique pas le droit pénal de façon amiable, c'est par hypothèse un droit contentieux. Les juridctions qui ont le droit de nous infliger une sanction pénale, ce sont les autorités judiciaires. Naturellement, le rôle du juge va être l'application