Franz Boas

-Préface du livre « l’Art Primitif » de France Boas, 2003, Edition Adam Biro, page 31 à 33 Traduit du texte original : « Primitive Art », Oslo, H. Aschehoug & Co, 1927 - Parler du contexte historique : On est en 1927 on commence à prendre du recul sur l’évolutionnisme (qui commence à la moitié du XIXème et fini à la fin du siècle). -Boas (1858-1942) si l’on en croit de nombreux anthropologues comme Laplantine, Levis-Strauss ou encore Benedict, s’avère être l’incarnation d’un véritable tournant en

aussi évolué et n‘a pas stagné à l‘époque préhistorique ! Franz Boas est l‘un des protagonistes de cette révolution conceptuelle et il émet l‘hypothèse selon laquelle la culture d'un peuple est plus déterminante que les conditions biologiques ou que la « race » pour comprendre les comportements. Il reste alors persuadé qu'il faut étudier la culture, qui possède sa propre logique et son autonomie. Boas va inspirer nombre de ces successeurs dont Robert Lowie, Alfred

donc imposé à l’auteur une adaptation méthodologique, une obligation de faire une anthropologie à distance. Pour présenter Ruth Benedict, il est important de dire qu’elle a été élève de Franz Boas dont les idées, notamment de relativisme culturel, l’ont particulièrement influencée. On sait aussi de Franz Boas qu’il était un fervent partisan de la pratique de terrain. De ce fait, j’insiste encore une fois sur ce point, l’étude du Japon faite par Ruth Benedict est une étude à distance et donc entre

traditionnelle et modernisée, les soc traditionnelle n’ont pas moins de capacité innovatrices que les soc modernisée elles sont juste différente, elles fonctionnent différemment par rapport à l’endroit où ils vivent et par rapport à leur croyance… Comme Franz BOAS l’avait remarqué dans son étude sur le climat sur la terre de Baffin, pour lui chaque société a un dev historique original qui s’est effectué en fonction d’un milieu social et géographique et chaque soc utilise le matériel culturel différemment

On en déduit que les «primitifs » représentent l’humanité à ses débuts, les Occidentaux ont l’impression d’assister à leur propre passé. Simultanément à l’évolutionnisme, le diffusionnisme réfute la « périodisation » de l’évolution. Franz Boas, soutient que chaque culture est unique, mais qu’il existe des « foyers de diffusion » permettant les emprunts d’une culture à l’autre, et que ce serait ce qui expliquerait les similitudes entre diverses sociétés, non pas le fait qu’elles soient

société donnée, il y un certains « patron » qui forge les individus de manière à ce qu'ils puissent vivre dans le groupe. Au moment où Mead publie son texte (1935), les idées diffusionnistes sont encore largement répandues. Elle même fut l'élève de Franz Boas qui put être classé comme diffusionniste durant une partie de sa carrière bien qu'il finit par adopter une vison plus proche de celle des culturalistes en voulant comprendre les processus psychiques. Mead dans « Mœurs et sexualité en Océanie »

qu’on en déduira que l’une ne vaut rien sans l’autre. Pour conclure : je vais m’appuyer sur deux citations d’auteurs que Claude Lévi-Strauss à lui-même repris, elles permettent de mettre en lumière l’indissociabilité des deux méthodes. Franz Boas (anthropologue américain): « Pour comprendre l’histoire, il ne suffit pas de savoir comment sont les choses, mais comment elles sont venues à être ce qu’elles sont. » Karl Marx (philosophe anglais): « Les hommes font leur propre histoire, mais

française, etc). Les plus importantes sont actuellement[réf. nécessaire] l’anthropologie sociale britannique (J.G. Frazer, Bronislaw Malinowski, A.R. Radcliffe-Brown, E.E. Evans-Pritchard) et l’anthropologie culturelle américaine (L.H. Morgan, Franz Boas, Marvin Harris, Clifford Geertz, Margaret Mead, Ruth Benedict). L'anthropologie américaine attache beaucoup d'importance aux aspects culturels des langues et des modes de pensée et d'action. Il y a eu un Institut d'Anthropologie à Washington DC

des institutions et des coutumes sur la personnalité de chaque individu. Le texte que nous allons étudier a été écrit par une représentante de ce courant, Margaret MEAD. Elle est née en 1901 à Philadelphie, et morte en 1978 à New-York. Formée par Franz BOAS, elle fera ses premiers terrains à Samoa, puis étudiera de 1931 à 1933, trois sociétés de Nouvelle-Guinée: les Arapesh, les Mundugumor et les Chambuli, En 1963, elle publie son œuvre principale, divisée en deux livres, Mœurs et sexualité en Océanie

Constellation 2013 – 2014 Date de lecture : 3eme trimestre 2014 FICHE DE LECTURE IDENTITE DE L’OUVRAGE AUTEURS Margaret Mead Née en 1901 à Philadelphie, dans une famille aisée et cultivée, elle a marqué l’anthropologie du 20ème siècle. Elève de Franz Boas et de son assistante Ruth Benedict, elle part dès 1925 à Samoa. Marquée, dans sa famille, par une longue lignée de femmes ayant mené leur vie avec intensité et détermination, il s’agit d’une personnalité engagée sur des thèmes très divers, participant