Hedge Funds Problématique

quality). Toutefois, en raison des déséquilibres macroéconomiques examinés précédemment, les taux actuariels étaient très bas. Pour faire face à cette exigence de rentabilité – renforcée par la concurrence des nouveaux intermédiaires financiers (hedge funds en particulier) –, les banques ont adopté deux types de stratégie : elles ont à la fois augmenté leur volume d’activité en relâchant les conditions d’attribution des prêts et innové. Un relâchement des conditions d’attribution des prêts Le comportement

financiers, notamment dans le cadre des opérations de gré à gré, mais à la condition expresse que les acteurs en acceptent les conséquences. La limite de cette vision est qu’elle exige des acteurs parfaitement avertis : firmes globales, banques, hedge funds. Entre ces opérateurs, on imagine que les règles fixées par le contrat fassent loi et que l’arbitrage puisse être utilisé pour régler les différends. Une autre conséquence de cette liberté est la responsabilité des acteurs, ce qui veut dire que

marché de ces instruments. Vers 2007, à l’apogée de ce marché, on estimait que le volume des CDS représentait environ trois à quatre fois celui des obligations et des prêts sous-jacents. Cela traduit l’intérêt accru des investisseurs, comme les hedge funds, pour les opérations sur risque de crédit. 1| LE FILET DE PROTECTION 1 Dans un contrat de CDS classique, l’acheteur de protection transfère le risque de défaut d’un emprunteur (l’entité de référence) à un vendeur de protection qui, moyennant

telles que les titres financiers adossés à ces actifs7, les instruments dérivés complexes (les credit default swaps ou CDS, par exemple)8 ainsi que parfois les hedge funds, grands utilisateurs d’instruments dérivés. Ce diagnostic est problématique puisque des instruments dérivés complexes existent depuis quelques décennies. Quant aux hedge funds (dont les actifs atteignaient 1900 milliards de dollars US à la fin de 2007), ce ne sont pas eux qui ont déclenché la crise et leur valeur n’a pas chuté davantage

d’autres banques via les CDS. Depuis le début de la crise et avec la crise de liquidité des banques sont moins apte à vendre des protections. On a donc les compagnies d’assurance qui sont présentes comme vendeur de la protection ; on a aussi vu les hedge funds qui sont venus comme vendeur de la protection aux banques. Rien n’empêche une entreprise industrielle venir intervenir sur le marché des CDS pour vendre des protections aux banques mais cela veut dire que l’entreprise porterait des risques de crédit

vendeurs et 6 % des acheteurs. Elles font parti des principaux acteurs de ce marché (à l’image d’AIG avant 2008). * Les hedge funds (mais aussi les comptes propres de banques) : Dans la quête de rémunération de plus en plus élevée, ils cherchent à augmenter les risques de crédit qu’ils détiennent, sans pour autant nécessairement engager des fonds supplémentaires. Les hedge funds sont vendeurs nets de CDS (32% des vendeurs en 2006 et 28% des acheteurs). * Les autres acteurs : Ils représentent

s’ils n’ont peu (pas) de chance d’insolvabilité. Les marchés quant à eux prêtent plus facilement même aux entreprises risqués car il y a sur le marché des institutions qui recherchent délibérément le risque pour obtenir les meilleurs rendements (hedge funds). Ainsi, même une entreprise risquée possède des chances d’obtenir un financement sur le marché. La contrepartie qu’obtiennent les institutions qui décident de prêter à des agents risqués est un taux d’intérêt élevé et donc un rendement de titre

faillite du fonds spéculatifs (hedge fund) " long term credit management " (LTCM) et de nombreux fonds d'investissement étant établis dans des paradis bancaires et fiscaux qui attirent les transactions les plus contestables. Ces défaillances posent la question des risques économiques engendrés par les marchés financiers, en particulier ceux de produits dérivés, et conduisent à l'intéresser à la prévention des risques systémiques.A cette question est liée toute la problématique de la surveillance des marchés

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considérable avec entre 70% et 90% des investisseurs des pays musulmans étant sensibles à l’argument religieux (même si cette sensibilité varie d’un pays à l’autre). Graphique 8 : Nombre de fonds islamiques créés 2002-2007 Source : Eurekahedge Islamic Funds Database Graphique 9 : Encours des fonds islamiques (milliards de dollars) Source : Sumaiyaa Samdani, 2006 Tableau 3 : Typologie des investisseurs islamiques, par type de client et sensibilité religieuse Malgré ce dynamisme, ce secteur porte