Hippias Mineur

Cette écriture ne devait absolument pas être lue. L’écriture c’est la manière dont on écrit un texte, la matière qui le constitue. Le texte est fait de mots qui vont être perçus selon l’identité qu’on va leur donner, c’est l’écriture. L’écriture ne peut pas être lue si on détourne le texte jusqu’à ce que le sens qu’on donnera aux mots soit incompréhensible tout en pouvant lire le texte. Si il est écrit à la fin d’un texte « cette écriture ne devait absolument pas être lue » c’est qu’il a été lu

OBJET D’ETUDE : la question de l’Homme dans les genres de l’argumentation, du XVIème siècle à nos jours Du XVIII AU XIXème siècles : LA RELATIVITE DU BEAU TEXTE 1 : Une définition du beau Conçu comme une arme efficace pour le combat des Lumières, Le Dictionnaire philosophique, sorte de version portative de L’Encyclopédie, parut à partir de 1764. Au début, il ne contenait qu’un nombre restreint d’entrées qui n’ont cessé d’augmenter au cours des éditions successives. Voici un extrait

I) 1) Le texte 1 est un texte explicatif, car l’énonciateur est neutre il ne donne pas son opignon. Le texte est rédigé à la 3ème personne du singulier (L.5 « s’est constituée »), des chiffres sont cités (L.3 «  3229 kilomètres »). L’émetteur s’efforce d’expliquer objectivement l’étape et le texte est un article de presse Le texte 2 est un texte argumentatif, Patrick Mignon donne son opignon sur les sports et les valeurs des sociétés démocratiques. Il explique ce qu’il pense tout en

L’art de discuter Faites la lecture du passage suivant : Extrait du Gorgias de Platon, 457c à 458b. Socrate : J’imagine, Gorgias, que tu as, comme moi, assisté à bien des discussions et que tu y as remarqué une chose, c’est que les interlocuteurs ont bien de la peine à définir entre eux le sujet qu’ils entreprennent de discuter et à terminer l’entretien après s’être instruits et avoir instruit les autres. Sont-ils en désaccord sur un point et l’un prétend-il que l’autre parle avec

beaucoup plus de mauvaises actions que de bonnes actions ! C’est donc qu’ils les font sans le vouloir. S’ils peuvent faire mal ou agir mal, ce n’est pas du tout parce qu’ils le veulent, mais c’est plutôt parce qu’ils ignorent qu’ils agissent mal (Hippias Majeur, 296). Faire le mal sans le vouloir, c’est donc le faire sans le savoir. C’est l’ignorance qui doit donc être incriminée : personne ne peut souhaiter faire quelque chose qui lui paraît mauvais ! On précisera que, pour Platon (tout comme d’ailleurs

DISCOURS DE CALLICLES A SOCRATE (extrait de GORGIAS de PLATON) C'est donc pour ces raisons que cela est déclaré par la loi injuste et laid, vouloir avoir plus que le grand nombre, et qu'on appelle ça agir injustement ; et pourtant, c'est au contraire, me semble-t-il, la nature elle-même qui démontre [483d] cela : qu'il est juste que le meilleur ait plus que le plus faible et le plus puissant que le plus impuissant. Elle manifeste en de nombreuses circonstances qu'il en est bien ainsi, tant dans

doué pour être artiste ? L’origine de la création artistique est souvent l’objet de réflexions philosophiques ou de débats. En effet, dès l’antiquité, des penseurs tel que Platon, expriment leurs idées à propos de l’art : comme par exemple dans « Hippias majeur » où Platon se pose la question « Qu'est ce que le beau ? » et donc l’implication de l’artiste dans la réalisation de son œuvre. D'autres affirment que l’inspiration ou le génie sont à l’origine de la création artistique et non le travail de

Il nous paraît aller de soi que la beauté est relative. Mais, jusqu'au XVIIIème, il paraissait évident aux artistes et aux philosophes que la Beauté soit une valeur universelle et absolue. 1. La Beauté Socrate, dans Hippias majeur, demande à son interlocuteur ce qu'est la Beauté. Hippias la définit: la Beauté, c'est une belle jeune fille. Socrate remarque qu'il s'agit d'une mauvaise définition. Ce n'est même pas une définition, mais un exemple. Or, ce qu'il s'agit de découvrir, c'est l'essence de la

dans cette tonalité, il va de nouveau la souligner par une série de plusieurs accords au ton de la dominante (toujours sol majeur) (mes 6-11) puis va retourner vers le ton principal (do majeur) cette fois-ci avec tonalités de transition (ré mineur et do mineur). Bach fait faire entendre une série d’accord en do majeur où on remarquera une similitude avec la partie en sol. En effet, les mesures 8-11 sont identiques aux mesures 16-19, avec une transposition à la quinte inférieure, puisqu’on passe de

Chiffrage des accords C : Triade de Do majeur / 1, 3M, 5j / do, mi, sol C- : Triade de Do mineur / 1, 3m, 5j / do, mib, sol C∆ : Do majeur / 1, 3M, 5j, 7M / do, mi, sol, si C7 : Do septième / 1, 3M, 5j, 7m / do, mi, sol, sib C-7 : Do mineur / 1, 3m, 5j, 7m / do, mib, sol, sib C-∆ : Do mineur septième majeure / 1, 3m, 5j, 7M / do mib, sol, si Cø ou C-7b5 : Do demi-diminué / 1, 3m, 5dim, 7m / do, mib, solb, sib C° : Do diminué / 1, 3m, 5dim, 7dim / do, mib, solb, sibb C+ : Do augmenté / 1, 3M, 5aug