Hymne Automne Ronsard

I. Un recueil dans la tradition poétique A . Des topoï classiques Automne : - « Automne » - « Rhénane d’automne » - « Automne malade » - « Colchiques » Tempus fugit – vita flumen: • topos très utilisé par les auteurs de la Pleïdade (cf : « je n’ai plus d’os » de Ronsard ) • l’élément liquide qui s’écoule → « Le pont Mirabeau » « sous le pont Mirabeau coule la seine / […] Les jours s’en vont je demeure » + octosyllabe = forme classique • Chez Apollinaire, le temps est linéaire et fatal

début de l’automne sous le signe de la Vierge. Parfois il féminise le genre de cette saison : « Mon automne éternelle ô ma saison mentale », il l’associe aux souffrances de l’amour, au déclin, dans des images parfois macabres et violentes : « les mains des amantes jonchent ton sol ». « Colchiques » dont le dernier mot est « automne » annonçait cette idée : le pré est joli mais vénéneux en automne. « Marie » évoque « tes mains feuilles de l’automne » Thème de l’infidélité : « l’automne a fait mourir

Hymne à l'automne, Ronsard Je n'avais pas quinze ans que les monts et les bois Et les eaux me plaisaient plus que la cour des Rois, Et les noires forêts en feuillage voutées, Et du bec des oiseaux les roches picotées ; Une vallée, un antre en horreur obscurci, Un désert effroyable était tout mon souci ; A fin de voir au soir les Nymphes et les Fées Danser dessous la lune en cotte par les prées Fantastique d'esprit, et de voir les Sylvains Etre boucs par les pieds et hommes par

« Automne malade » de Guillaume Apollinaire (écrit en 1902 ?) est un poème élégiaque du cycle d’Annie. Il s’inscrit aussi dans la section Rhénane qui marque le passage D’Apollinaire en Allemagne là où la géographie et les décors importe moins que le thème traiter : l’automne (comme dans « Les Colchiques », « Vendémiaire », On se souvient de Ronsard et son Hymne à l’automne.) Il évoque aussi les mythes et légendes nordiques et germaniques (La Lorelei, Nuits rhénanes…). « Automne malade » est

Sommaire Ballade des Dames du temps jadis de François Villon L'an se rajeunissait en sa verte jouvence de Ronsard Le lac de Lamartine Soleils couchants de Victor Hugo Automne malade de Guillaume Apollinaire Le pont mirabeau de Guillaume Apollinaire Je chante pour passer le temps de Louis Aragon Le temps qui passe de Béatrice Djerroud La fuite du temps de Zhu Zinqing Francois Villon, « Ballade des Dames du temps jadis », Le Grand

utilisent des endroits, d’autres les personnes qui changent, l’eau, les fleurs, la vieillesse. Ronsard choisit de traiter la fuite du temps en parlant d’une femme qui vieillit. Il dit que lorsqu’il sera mort, la femme chantera ses vers en s’émerveillant qu’il l’avait célébrer du temps qu’elle était belle (jeune). Quand a Ronsard, il sera en train de prendre son repos, plongé dans le sommeil éternel. Enfin, Ronsard termine son poème en disant a la femme de commencer a cueillir les roses de la vie, c’est-à-dire

le cycle Rhénane avec le Rhin mais également par les saisons avec « Automne malade », « Automne », « Rhénane d’automne », « Les colchiques ». Il exprime sa mélancolie à travers cette saison de déclin où tout se meurt et se fane en un tableau magique de couleurs orangées. Apollinaire affirme même que l’automne est sa « saison mentale ». Se succède différentes saisons en outre dans la « Chanson du M. A. » : « printemps » « automne » « hivers ». Le poète met plus explicitement le temps qui passe à l’honneur

quitté sa fiancée et Aix-les-Bains le 22 août, il avait gagné la Bourgogne pour y demeurer, à Mâcon et à Milly, jusqu’au terme de l’année. Tout d’abord, son état physique resta convenable : «La santé physique m’est revenue par torrents cet été et cet automne», déclarait-il le 29 octobre ; il ne paraît pas s’être plaint en novembre ; mais, soudain, en décembre, son pessimisme reprit et, le 8, il écrivit à son ami, Aymon de Virieu : «Me voilà replongé dans la fièvre, les inflammations répétées de l’estomac

La poésie « Rôle du poète » A Pierre de RONSARD Hymnes, 1555-1564 « Tu seras du vulgaire appelé frénétique » Documents A – Pierre de RONSARD - Hymnes, 1555-1564 B – Nicolas BOILEAU - L’art poétique, 1674 C – Victor HUGO - Les rayons et les Ombres, 1840 D – Arthur RIMBAUD - Lettre à Paul Démeny, 1871 E – Pierre REVERDY - Cette émotion appelée poésie, 1948 5 Questions 1. Comparer dans les différents textes le rôle du poète et la place qu’il a dans la société des hommes. 2. Quelles sont, selon les

Biographies 3. Poèmes Sensation Arthur Rimbaud La Venus Anadyomène Arthur Rimbaud Le poème de la femme Marbre de Paros Théophile Gautier Mon rêve familier Paul Verlaine Quand vous serez bien vielle, au soir, de la chandelle Pierre de Ronsard Stances à marquise Pierre Corneille Les Cheveux d'or Joachim du Bellay A une femme Victor Hugo Les fleurs du mal "les bijoux" Charles Baudelaire A Elvire Alphonse de Lamartine Sensation Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers