Jacques Le Goff

Jacques Le Goff (dir.), La Nouvelle histoire Bruxelles, Editions Complexe, 2006 Depuis le début des années 1970, une pléiade d’historiens parmi lesquels on retrouve les membres du comité de rédaction des Annales (Jacques Le Goff, Emmanuel Le Roy Ladurie, André Burguière, Jacques Revel) met en lumière et théorise un nouveau courant historiographique : la Nouvelle histoire. En 1974, Jacques Le Goff et Pierre Nora publient une série d’essais, Faire de l’histoire, véritable manifeste épistémologique

histoire économique et démographique, très productive dans les années 1950 et 1960, à une histoire culturelle, en plein essor dans les années 1970 (Philippe Poirrier, 2004). Ce dernier courant a donné naissance en 1978 à la Nouvelle Histoire de Jacques Le Goff et Pierre Nora, sans oublier Philippe Ariès et Michel Vovelle ; dans le domaine de l'archéologie on peut également citer Jean-Marie Pesez. Quatrième génération [modifier] Alors que l'histoire semble éclater en de plus en plus de disciplines

de l'histoire dans le sillage de la revue : parmi eux, on peut citer Emmanuel Le Roy Ladurie ou Pierre Goubert. La « nouvelle histoire » [modifier] La dénomination, rendue populaire en 1973 à travers la publication par Pierre Nora et par Jacques Le Goff de Faire de l'Histoire, désigne le courant historiographique qui anime la troisième génération des Annales. La nouvelle histoire est avant tout l'« histoire des mentalités » : il s'agit d'établir une histoire sérielle des mentalités, c'est-à-dire

Guerre de Cent Ans, Paris, Hachette, 1976. GRAUS František. "Au bas Moyen Âge : pauvres des villes et pauvres des campagnes", in Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 16e année, N. 6, 1961. pp. 1053-1065. LE GOFF, Jacques, L'homme médiéval, Paris, Seuil, 1994. MOLLAT M., Jacques Coeur ou l'esprit d'entreprise au XVe siècle, Paris, 1988. MOLLAT M, Les pauvres au Moyen Age, étude sociale, Paris, Hachette, 1978. SOSSON, JP (éd), Les niveaux de vie au MOyen age: mesures, perceptions et représentations

La renaissance du xiie siècle est une période majeure de renouveau du monde culturel au Moyen Âge, mise en évidence par les travaux des historiens Charles H. Haskins, Jacques Le Goff ou encore Jacques Verger. Stimulée par un contexte de prospérité inédit depuis le début du Moyen Âge, sur les plans démographique et économique, mais aussi par une période de « renaissance politique » et par la réforme de l'Église, la chrétienté vit une profonde mutation de ses structures culturelles. Le monde monastique

rapprochement avec la césure traditionnelle que constitue la Renaissance du xvie siècle. Histoire du concept L'utilisation du terme de « renaissance » en histoire médiévale apparaît au xixe siècle avec la naissance des études médiévales. C'est Jean-Jacques Ampère qui en fait le premier l'usage dans les années 18301, évoquant une renaissance carolingienne et une renaissance duxiie siècle. Ampère va en cela à l'encontre de la vision alors dominante du Moyen Âge comme période culturellement rétrograde

chemin dont on ne peut pas prevoir la fin, un chemin initiatique. Yvain s'échappe un peu aux contraintes courtoises – sa fuite dans la forêt est une quête personnelle plutôt qu'un essai de regagner un amour perdu. Ce qui est intéressant, souligne Jacques le Goff, c'est le fait que si le héros court à la rencontre de sa grande aventure avant le mariage, Yvain la commence après cet évenement. A la fin de ce parcours d’initiation il a un autre nom, un nouveau statut dans son château et dans l'ame de sa femme

l’histoire politique. Sans doute avaient-ils alors de l’avance puisque, depuis cette époque, l’Ecole des Annales a bien évolué, cessant de mépriser tant la démarche biographique que la dimension politique de l’histoire du monde : le Saint Louis de Jacques Le Goff (5) est précisément « le » chef-d’oeuvre prouvant que les Annales peuvent intégrer tous ces aspects sans se renier. Les directions de la recherche depuis quarante ans Avec les générations suivantes, l’Histoire des relations internationales

Jacques Le Goff : La bourse et la vie : le purgatoire Dans ce chapitre l’auteur parle des changements qui ont eu lieu au XIII siècle. Notamment d’un côté c’était l’époque des valeurs terrestres, de l’autre une époque complètement christianisée. C’est-à-dire au christianisme superficiel régnant les siècles précédents il s’est ajouté maintenant la recherche intérieure de Dieu. L'église tolérait la nature sauvage des laïcs à la condition que temps en temps ils fassent pénitence publique. Vu que

menée au nom de la foi → Les conquêtes en Orient en partie motivées par un désordre politique intérieur au Royaume Occidental et permettent au pape de renforcer son pouvoir sur l'Occident. Plusieurs débats historiographiques: Des auteurs comme Jacques Heers insistent sur l'aspect spiritualiste des croisades. Ils les définissent comme un mouvement de ferveur populaire essentiellement religieuse. → Donc, il se met en place, dès les premières croisades, une frontière tout d'abord religieuse entre