La Beauté Est Elle Dans Le Regard Ou Dans La Chose Regardée

jouissance ou de la délectation. « Il vit qu’elle était seule mais il la vit d’une si admirable beauté, qu’à peine fût-il maitre du transport que lui donna cette vue. » écrit Mme de La Fayette à propos du duc de Nemours. Ce dernier éprouve donc bien une certaine jouissance à voir la princesse seule dans son intimité, sentiment peut être rajouté à l’excitation qu’il doit ressentir à faire quelque chose d’interdit. En effet, le duc passe outre des interdits en entrant dans la demeure de la princesse

Il en est de la beauté, comme de l’amour : nous nous mots que nous employons constamment, mais dont le contenu est extrêmement confus. Nous avons toutes sortes d’opinions sur la beauté. Nous parlons d’une belle initiative, d'une belle voiture, d’un beau match de foot, d’un beau tableau, d’une belle femme ou d’un bel arbre, mais pour dire quoi exactement ? Pour qualifier un désir? Une excitation émotionnelle? L'auto-satisfaction d'une action, comme celle du jardinier qui vient de tailler une haie

cet homme ? Ah ! si quelqu'un cherchait à me tuer, je crierais, je me débattrais, je ne vaudrais pas, souffrir... Frappe, frappe, Naaman. Frappe, je te dis... Non. Je n'entends rien... Il y a un silence affreux. Ah ! quelque chose est tombé par terre. J'ai entendu quelque chose tomber. C'était l'épée du bourreau. Il a peur, cet esclave ! Il a laissé tomber son épée. Il n'ose pas le tuer. C'est un lâche, cet esclave ! Il faut envoyer des soldats. [Elle m'as rejetée. Tu m'as dit des choses infâmes. Tu

amoureuse dans le roman. La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer, pour se trouver le soir au bal et au festin royal qui se faisait au Louvre. Lorsqu'elle arriva, l'on admira sa beauté et sa parure ; le bal commença et, comme elle dansait avec Monsieur de Guise, il se fit un assez grand bruit vers la porte de la salle, comme de quelqu'un qui entrait, et à qui on faisait place. Madame de Clèves acheva de danser et, pendant qu'elle

Le philosophe PASCAL dans les «Pensées », s’interroge sur le moi. Il se demande si aimer quelqu’un pour ses qualités physiques, morales, ou pour autre chose, est-ce vraiment l’aimer. Quelles sont les veritables raisons de notre amour ? Ainsi on aime une personne plutôt qu’une autre pour quelque chose mais quoi ?En déchiffrant la logique de Pascal nous répondrons a la question nous trouverons une réponse sur la raison de notre amour et donc de la signification du « moi ». PASCAL Qu'est-ce que

qui le rend apte à créer cette beauté. Or, lorsqu’une chose belle est admirée, elle est souvent considérée comme œuvre d’art, produit du travail de l’artiste. Est-il alors possible d’être induit en erreur quant à (et par) la beauté d’un objet observé ? Le beau et la définition même d’œuvre d’art semblent reposer sur une considération subjective. Mais devant une œuvre d'art, peut-on dire : « à chacun son goût » ? De plus, une œuvre d’art semble comporter une beauté universelle, reconnue par chacun

«Que l’importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée !» [ André Gide ] - Les nourritures terrestres «Il y a des maladies extravagantes qui consistent à vouloir ce que l'on n’a pas.» [ André Gide ] - Les nourritures terrestres «L'oeuvre d'art, c'est une idée qu'on exagère.» [ André Gide ] - Journal «Toute chose appartient à qui sait en jouir.» [ André Gide ] - Si le grain ne meurt «C'est un art de contempler ce que les ans nous apportent plutôt que ce dont ils nous privent

Editions Fayard. 2ème Question (30 Lignes maximum) Donnez un exemple contemporain de relativisme culturel. Notre perception de la beauté est influencée et façonnée par notre culture. Selon Georges Vigarello, auteur de L’histoire de la beauté, « il n’y a rien de plus culturel que la beauté ». En effet, même si l’on sait qu’en France les critères de beauté ont évolué avec le temps, il n’en reste pas moins que certains critères reste immuables. On ne fera jamais en France l’apologie de l’obésité

m'examinait d'une façon toute différente de celle des autres : il y avait quelque chose de plus sérieux qui se passait entre lui et moi. Les autres applaudissaient ouvertement à mes charmes, il me semblait que celui-ci les sentait; du moins je le soupçonnais quelquefois, mais si confusément, que je n'aurais pu dire ce que je pensais de lui, non plus que ce que je pensais de moi. Tout ce que je sais, c'est que ses regards m'embarrassaient, que j'hésitais de les lui rendre, et que je les lui rendais toujours;

maison n'avait de place que pour ses tableaux ou encore ses statues, il qualifiait les œuvres qu'il possédait de << merveilles du monde >>. Il est vrai que ses œuvres étaient d'une beauté rare ; d'une telle beauté qu'elles vous hypnotisent lorsque vous les regardées. C'est ce que j'avais pu constater lors d'un week-end chez mon ami passionné d'art qui parfois pouvait se rendre ennuyeux. En effet, les discussions que j'entretenais avec cet homme ne portaient que