La Conscience Philosophie

nécessaires ? Ne pourrait-on pas s’en passer ? En quoi sont-ils indispensables ? Nous nous demanderons si ils ont eu une réelle influence sur leur société ou sur des sociétés futures. Qu’ont-ils apporté ? Quelle place y a-t-il eu alors pour la philosophie ? Mais il n’est pas dit que le philosophe soit réellement utile et bénéfique à une société donné. A quoi ressemble une société sans philosophes ? N’ont-ils pas parfois fait plus de mal que de bien à leur société ? Ont-ils réellement influé sur leur

stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s’y oppose. L’inconscient est donc une sorte de sous-sol de notre vie psychique où nous plaçons tout ce qui heurte notre conscience. Le refoulement est la notion clef de la théorie freudienne. Le psychisme comporte trois « instances » : le « ça » qui englobe l’ensemble de nos pulsions, le « sur-moi », qui est en nous le représentant de l’exigence morale, et le « moi » qui est

du sujet au monde : face au réel, comme face à l'irréel, la conscience est toujours "intention vers quelque chose", sollicitant une compréhension de l agencement de la vie de conscience : comment les images mentales s agencent-elles avec la perception de la réalité ? En posant cette question, Sartre ne convoque rien de moins qu une compréhension doxique des actes de la conscience, une caractérisation de ce qui, dans la conscience, constitue le monde, de ce que signifie la possibilité d un «

La conscience La notion de conscience est généralement utilisée pour qualifier les hommes, à la différence des autres êtres vivants, et même des animaux. La conscience serait un attribut spécifiquement humain, qui contribuerait à en faire un être à part au sein de la nature. Mais qu’est ce exactement la conscience ? La conscience serait elle une faculté de notre esprit ? Avoir conscience de quelque chose, est ce penser cette chose ? Etymologiquement, il semble que la conscience relève d’un savoir

Question 1. En quoi la philosophie diffère-t-elle de l'activité scientifique? Les résultats de la science sont certains. Leurs réponses sont prouvées et continuent d'être trouvées. La science ne cesse pas de progresser. La philosophie tant-qu'à-elle n'a pas de réponse sûre. Il y a plusieurs réponses différentes pour une seule question dépendamment de la personne qui s'interroge. Il peut donc y avoir des philosophies souvent opposées aux autres. La philosophie ne progresse pas, puisque ce sont des

une substance pensante (qui s’oppose à la substance étendue dont l’existence demeure incertaine). De plus, l’expérience de la pensée étant profondément individuelle, la seule substance pensante dont je puisse avoir la certitude est la mienne. La philosophie ne peut donc se fonder que sur le moi. Comment alors est-il possible qu’existe un alter ego, un autre moi qui ne soit pas moi ? C’est ce qu’on a appelé le problème du solipsisme. Si le « je » se donne dans une intuition, autrui (tout comme les objets

phénoménologie d'Heidegger et de l'intentionnalité de la conscience chez Husserl. Grâce à la phénoménologie, la conscience « s'est purifiée » d'après lui car « elle n'a point de dedans, elle n'est rien que le dehors d'elle-même et le refus d'être substance le constitue comme conscience ». La conscience est intentionnalité. Puisque la conscience est intentionnalité, son être est différent de celui d'une chose. Ce qui va définir l'être de la conscience, c'est la liberté : « l'homme n'est point d'abord

Est-il possible de penser par soi-même ? La philosophie se caractérise par l’étude des principes et des causes comme l’exprimait Aristote dans Métaphysique : « d’une manière générale, toute science discursive, ou participant du raisonnement en quelque point, traite de causes ou de principes plus ou moins rigoureux ». De plus, pour être fidèle à son objet, la philosophie s’ouvre à l’interrogation que lui pose le monde. De ce fait, les outils proposés par Platon et Aristote sont : « l’analytique

inconsciemment ? Le sujet que nous allons traiter ci-dessous peut être mis en parallèles avec deux grandes notions de la philosophie, la première étant la conscience et la deuxième l’inconscient. L’une fait appelle à la réflexion ainsi qu’au cogito du moi tandis que l’autre représente la seconde partie du psychisme, une partie regroupant tout actes refoulés, elle échappe à la conscience et ne se maîtrise pas.

de vue de la conscience qui est la connaissance ou du point de vue de la forme au moyen de laquelle la connaissance s'obtient, forme qui, par son aptitude à subir des modifications, rend possible l'obtention de la connaissance. Cette possibilité a conduit, en philosophie, à deux extrêmes qu'il nous faut éviter, car chacun d'eux ignore un des côtés de la vie manifestée. L'un voit de la conscience dans toute chose, et ignore que la forme, qui conditionne essentiellement la conscience, est ce qui la