La Destruction Du Voreux

il confiait qu’il s’appelait Étienne Lantier et qu’il était « un machineur » qui, parce qu’il avait giflé son chef, venait d’être renvoyé des ateliers de Lille, qu’il cherchait du travail. Mais le vieux Bonnemort lui dit qu’il n’y en avait pas au Voreux, où il avait passé sa vie entière, étant maintenant envahi par le charbon. Il lui révéla l’importance de la Compagnie qui était «_le dieu repu et accroupi auquel ils donnaient tous leur chair, et qu’ils n’avaient jamais vu_.» (page 16). Chapitre

de la machine («  le ronflement », « les tuyaux », « les cuivres ») devenue être vivant, bête monstrueuse (« le souffle », « la sueur ») tapie dans l’ombre (un peu comme le puits du Voreux dans Germinal qui dévore les mineurs) annonce la perversion par la technologie de l’eau en eau-de-vie, instrument de destruction à long terme (l 60) produit par la fournaise invisible d’un enfer souterrain ou d’un alchimiste diabolique(« pas une fumée », « sans une flamme » mais une chaleur torride : « sueur d’alcool »)

cinq actes (sera représentée avec une musique d’accompagnement de Robert le Grand, le 13 janv. 1924). 2) Résumé de l’œuvre. Première partie. Étienne Lantier, fils de Gervaise Macquart (voir l’Assommoir), arrive une nuit de mars à la fosse du Voreux, où l’accueille le vieux Bonnemort. Il prend pension chez une famille de mineurs, les Maheu. Les parents et les sept enfants, dont Catherine, Jeanlin et Zacharie, vivent entassés dans la promiscuité. Étienne trouve du travail à la mine, qu’il découvre

vivante antithèse de M. Grégoire, âgé de 60 ans. | |Signe distinctif de Bonnemort : il crache régulièrement du charbon. Bavard avec Étienne, quand celui-ci arrive au Voreux, Bonnemort se| |montrera beaucoup plus réservé par la suite. | |Bonnemort est conçu par Zola comme étant « le produit de la mine »: il est atteint de bronchite

constituent symboliquement la vie : la terre, le feu, l'eau, l'air (cf Empédocle). Le nom de la mine , "le Voreux", exprime l'angoisse de l'ogre. Donc ambiguïté du romancier : sur le plan intellectuel, il est socialiste, c'est-à-dire optimiste, a confiance en l'avenir , a la certitude de jours meilleurs; mais sur un plan inconscient s'exprime une sorte d'obsession de la mort, de la destruction, ce qui révèle un arrière plan pessimiste. Son socialisme serait-il une réponse à l'angoisse qui l'habite

ancien haveur, et il a occupé tous les postes à la mine. A la fin du roman, il étrangle Cécile Grégoire, épouse de Négrel ; son acte serait « la revanche d’un siècle d’oppression ». Il travaille de nuit et vit chez son fils, Toussaint Maheu. Haveur au Voreux âgé de 42 ans, c’est un ouvrier assidu et dévoué, quoiqu’inf luençable. Lors de la fusillade à la fin de la grève, il mourra, tué par une balle de soldat. Il est marié à « La Maheude » (Constance) à qui il est fidèle. Cette dernière à 39 ans, et ne

constituent symboliquement la vie : la terre, le feu, l'eau, l'air (cf Empédocle). Le nom de la mine , "le Voreux", exprime l'angoisse de l'ogre. Donc ambiguïté du romancier : sur le plan intellectuel, il est socialiste, c'est-à-dire optimiste, a confiance en l'avenir , a la certitude de jours meilleurs; mais sur un plan inconscient s'exprime une sorte d'obsession de la mort, de la destruction, ce qui révèle un arrière plan pessimiste. Son socialisme serait-il une réponse à l'angoisse qui l'habite

tache noire. – Oui, une fosse, le Voreux... Tenez ! le coron est tout près. A son tour, de son bras tendu, il désignait dans la nuit le village dont le jeune homme avait deviné les toitures. Mais les six berlines étaient vides, il les suivit sans un claquement de fouet, les jambes raidies par des rhumatismes ; tandis que le gros cheval jaune repartait tout seul, tirait pesamment entre les rails, sous une nouvelle bourrasque, qui lui hérissait le poil. Le Voreux, à présent, sortait du rêve. Etienne

tache noire. – Oui, une fosse, le Voreux... Tenez ! le coron est tout près. À son tour, de son bras tendu, il désignait dans la nuit le village dont le jeune homme avait deviné les toitures. Mais les six berlines étaient vides, il les suivit sans un claquement de fouet, les jambes raidies par des rhumatismes ; tandis que le gros cheval jaune repartait tout seul, tirait pesamment entre les rails, sous une nouvelle bourrasque, qui lui hérissait le poil. 10 Le Voreux, à présent, sortait du rêve. Étienne

Objet d’étude ¾ : Le Roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle Honoré de Balzac,  La Peau de chagrin / parcours : Les romans de l’énergie : création et destruction Les textes complémentairesDissertation  : Comment l’énergie positive de la création se transforme-t-elle en énergie négative de la mort ?Vous répondrez à cette question dans un développement organisé en vous appuyant sur votre lecture du roman