Le Mendiant Hugo

sapins : à la cime argentée je reconnu la déesse Alors je levai un à un les voiles.Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au coq. À la grand'ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre, je la chassais. En haut de la route, près d'un bois de lauriers, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps. L'aube et l'enfant tombèrent au bas du bois. Au réveil il était midi

07 « Petits contes de sagesse » |Auteur |Titre |Editeur |Nombre | |Anne JONAS |Le roi, la lune et le mendiant |Albin Michel Jeunesse |1 | |GIORDA |Les trois arbres de la vie |Albin Michel Jeunesse |1 | |M. COJAN-N./ P. MORNET

trahison (ex : « Le Vampire », femme=bourreau)La ville : Baudelaire est fasciné par la ville, il est donc à contre-courant du romantisme. Dans la ville, il s’intéresse aux plus démunis : vieillards, vieilles femmes, aveugles, prostitués, mendiants, dont il révèle la beauté cachée derrière leur détresse. C’est aussi un lieu de solitude, celle des plus démunis laissées pour compte de cette société et celle du poète exilé dans la ville, qui fait l’expérience de la solitude dans la foule

Corneille (I, 4) ; Phèdre (III, 2 ; IV, 5). – Dans le drame romantique : le monologue de Cœlio à la fin des Caprices de Marianne de Musset ; le monologue d’Hernani (I, 4), celui de Don Carlos dans Hernani de Hugo (IV, 2), les monologues de Ruy Blas marchant « dans son rêve étoilé » (III, 4 notamment) (Hugo). – Dans le théâtre moderne : le Prologue et le Chœur dans Antigone d’Anouilh ; le « Lamento » du Jardinier dans Électre de Giraudoux (entracte) ; le monologue de Winnie dans Oh les beaux jours de Beckett

métaphore…) pour dénoncer des problèmes de sociétés. II- Poèmes : a. Poèmes du XIXème siècle 1. CHARLES BAUDELAIRE : Au Lecteur, « Les Fleurs du Mal » 2. ALPHONSE DE LAMARTINE : L’Homme, « Méditations poétiques » 3. VICTOR HUGO : Mélancholia, « Les Contemplations » 4. LOUIS FRECHETTE : La Voix De L’Exilé 5. ARTHUR RIMBAUD : Le Mal, « Les Cahiers de Douai » b. Poèmes du XXème siècle 6. LOUIS ARAGON : Strophes Pour Se Souvenir, « Roman inachevé »

le personnage romanesque est-il le reflet d’une époque ? Objectifs : Percevoir les évolutions de la notion de héros Comprendre comment s'articulent personnage et héros (deux notions qui ne coïncident pas toujours) Lectures analytiques Texte 5 : V. Hugo, Les Misérables, 1862, la mort de Gavroche. Texte 6 : L-F. CELINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, la guerre. Textes et documents complémentaires -FLAUBERT, Madame Bovary, 1857, mort d’Emma -ZOLA, arbre généalogique des Rougon-Macquart Synthèses

laine. Monseigneur, pince. Montante, culotte. Morfe, repas, mangeaille. Morfiante, assiette. Morfier, manger. Morne, mouton, brebis. Mornos, bouche. Mouchailler, regarder. Mouscaillier, ch… Mousse, m… Moutard, enfant. – 24 – N. Narquois, soldat mendiant. Nazonnant, nez. Nouzaille, nozière, nous. OEil (avoir à l'), avoir sans payer. Ogresse, femme qui loue des effets aux filles. Ornichon, poulet. Ornie, poule. Ornie de balle, poule d'Inde. Ornion, chapon. Orphelin, orfèvre. Orphelins, ceux qui vont

une succession de choses vues « Je vais m’exercer seul à ma fantasque escrime,Flairant dans tous les coins les hasards de la rime, » le poète annonce son projet de retranscrire ce qu’il voit et notamment les personnes qu’il rencontre, comme la mendiante rousse, les vieillards, les petites vieilles, les aveugles, la passante et le squelette; le poème rend compte de la misère de la grande ville quelque soit l’heure du jour ou de la nuit, l'atmosphère de la ville est délétère et est toujours associée

ne connaît pas toutes les cités existantes. Cet art de l'éloge, on le retrouve dans d'autres textes. On peut penser à l'éloge d’Ibn Hawqal de Palerme dans lequel il met en avant la qualité marchande de la ville, ainsi que le texte attribué au pseudo Hugo Falcandus dans lequel c'est la richesse de la ville et des ateliers de tissage qui se dégage. III- Milan, une ville religieuse Nous allons maintenant voir maintenant que l'idée de perfection de la ville ne se retrouve pas que dans l'organisation

sa vie forme une boucle qui le fait partir du néant pour y retourner à la fin. Il insiste aussi sur l’ironie du sort dont il est victime : il a participé aux événements les plus marquants de l’histoire de France pour terminer comme un misérable mendiant, ignoré du monde. « Quelle destinée! s’écria Derville. Sorti de l’hospice des Enfants trouvés, il revient mourir à l’hospice de la Vieillesse, après avoir, dans l’intervalle, aidé Napoléon à conquérir l’Égypte et l’Europe ». Derville, en effet