Lucien de Rubempré

Stendhal Le Rouge et le Noir BeQ Stendhal Le Rouge et le Noir roman La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 776 : version 1.0 2 Du même auteur, à la Bibliothèque : Armance Lucien Leuwen Le Coffre et le Revenant, et autres histoires Le Rose et le Vert, et autres histoires 3 Le Rouge et le Noir Chronique du XIXe siècle Édition de référence : Paris, Le Divan, 1927. Révision du texte et préface par Henri Martineau. 4 Préface de l’éditeur En 1830, Henri

d'Esgrignon est celui qu'on a sauvé des galères. Le jeune homme, riche, beau, plein d'avenir, qui devait épouser une demoiselle appartenant à l'une des premières familles de France, et qui s'est pendu dans un cabanon de la Conciergerie, est le célèbre Lucien de Rubempré, dont l'affaire a soulevé tout Paris dans le temps. Il s'agissait là d'une succession, de celle d'une femme entretenue, la fameuse Esther, qui a laissé plusieurs millions, et on accusait ce jeune homme de l'avoir empoisonnée, car il était l'héritier

SÉQUENCE 1 Activité n°3 – Personnages des récits réalistes Replacez dans le tableau auteurs, romans, personnages en fonction des dates de publication. • • • • • Honoré de Balzac L’Assommoir Stendhal L’Éducation sentimentale Lucien de Rubempré Auteur Roman • • • • • Le Rouge et le Noir Frédéric Moreau Guy de Maupassant Georges Duroy Émile Zola Personnage Date de publication Julien Sorel 1830 Illusions perdues 1843 Flaubert 1869 Gervaise

 Fin XIXe siècle, au sens figuré, c’est celui qui joue le premier rôle dans une affaire. Par extension, le protagoniste, dans un roman, est le personnage principal.  Par exemple, dans Les Illusions perdues de Balzac, le protagoniste est Lucien de Rubempré. Personnage ; formé sur le mot « personne », du latin persona ; personnage, personne. Vient d’un mot étrusque qui signifiait « masque de théâtre ». Au XIIIe siècle, en France, on appelait personnage un dignitaire ecclésiastique. Le personnage

faire appel à ses propres souvenirs. LES ARTICLES DU Figures de la Comédie : Rastignac dans le jeu de la société Le « vrai » Rastignac, lui, a été comme effacé. Son image est devenue floue. Il a presque perdu son prénom. Chacun sait que Rubempré s’appelle Lucien, que la petite Grandet se nomme Eugénie, mais Rastignac ? Il se prénomme Eugène-Louis et il est décrit ainsi par Balzac luimême, au début de la notice qu’il lui a consacrée dans la préface à Une fille d’Ève : « Fils aîné du baron et de la

suivirent la révolution de 1848, et le coup d'État du 2 décembre 1851 (A.). Cf. la n. 657. 662. Citation de la Bible (Jean, XVIII, 10-11; Matthieu, XXVI, 51-52). 663. C.B. citent un passage de Balzac, dans Splendeurs et misères des courtisanes, où Lucien de Rubempré écrit, avant de se tuer, une lettre à Carlos Herrera [Vautrin]. Caïn y fonde une "ligne en qui le diable a continué de souffler le feu", symbolise "l'opposition", est comparé à Moïse, Attila (cf. la mention d'Attila, dans la n. 657 du poème

Les plus grands auteurs, qui sont également de grands lecteurs, racontent souvent ces rencontres marquantes avec les héros de différents romans. Oscar Wilde aurait par exemple déclaré, à propos d’un personnage créé par Balzac : « La mort de Lucien de Rubempré est le plus grand drame de ma vie ». Dans Le Livre de l’intranquillité, Fernando Pessoa ajoute pour sa part, au sujet d’un roman de Charles Dickens : « Il existe des gens qui souffrent réellement de n’avoir pu, dans la vie réelle, vivre avec

mână, cu cravata elegant înnodată, pentru a explica totul şi a rosti cuvinte definitive... Vedeţi cu ce detaşare şi cu ce minuţie studiază Balzac falimentul lui César Birotteau, viaţa ratată a micuţei Augustine în La motanul cu mingea, destinul lui Rubempré. El nu povesteşte toate acestea ca un amic al personajelor amintite, ci cu complezenţa familiară şi semeaţă a unei fiinţe care, după sute de reîncarnări, s-a obişnuit cu umanitatea şi cu dramele ei. Iată-l pe Balzac „ezotericul". Nu cele câteva simboluri

développement. Quand on lui parle de son établissement, le directeur du théâtre chez Zola répète sans cesse : "Dites mon bordel !"793 » Zola n’arriverait pas à rivaliser avec Balzac. Ce dernier, dans Illusions perdues, raconte comment le poète Lucien de Rubempré découvre dans ses tribulations que le livre est considéré comme une simple marchandise par la bourgeoisie, la nouvelle classe dirigeante : « Mais Balzac figure la manière dont, sous le capitalisme, le théâtre est prostitué. Le drame des personnages