Mademoiselle De Kerkabon

situation. Le Huron est présenté tel un brave personnage qui se lance à la quête de l’amour tel Hercule a pu le faire dans la mythologie. Cette référence n’est pas anodine mais entre autre ironique car ce nom a été choisi lors du baptême d’Hercule de Kerkabon. La mythologie et le christianisme étant deux religions opposées, l’une étant polythéiste et l’autre monothéiste, nous affirment le fait que le Huron ne respectera pas le pacte religieux. Ensuite, le bon sauvage est stéréotypé, une caricature du

nourri dans les plaisirs, qui pense qu’on doit lui épargner tout spectacle qui pourrait le ramener à la contemplation de la misère humaine. Il veut monter. La femme de Versailles demande par curiosité qui on va enterrer ; on prononce le nom de Mademoiselle de Saint-Yves. À ce nom, elle pâlit et poussa un cri affreux ; Saint-Pouange se retourne ; la surprise et la douleur remplissent son âme. Le bon Gordon était là, les yeux remplis de larmes. Il interrompt ses tristes prières pour apprendre à l’homme

Voltaire est un écrivain engagé et très connu pour ses contes philosophiques. L’ingénu est l’une de ses œuvres. L’extrait que nous allons étudier est dans le chapitre 9. L’ingénu arrive à Versailles où il souhaite libérer Mademoiselle de St Yves. Comment se déroule cette rencontre ? Premièrement nous allons étudier en quoi L’ingénu est un personnage contrasté ensuite nous montrerons en quoi cet extrait est une satire de la cour. On peut qualifier L’ingénu comme étant un personnage contrasté. Malgré

2 portraits qu’il porte en pendentif et qui représente (sans qu’il le sache) ses parents, le frère des Kerkabon et sa femme. 2°) Parce qu’elle a été sa marraine de baptême : ce mariage est dès lors interdit par l’Eglise. 3°) 2 faits ; on l’accuse par lettres : - de favoriser les huguenots - de vouloir « brûler les couvents » parce qu’il a voulu en faire sortir Mademoiselle de Saint-Yves 4°) A des lectures et des conversations avec Gordon. Il reconnaît qu’il a été, grâce

le mieux. » Il ne délibéra point. Il envoya chercher le chirurgien du village et le pria de lui faire 15l’opération, comptant réjouir infiniment mademoiselle de Kerkabon et toute la compagnie quand une fois la chose serait faite. Le frater3, qui n’avait point encore fait cette opération, en avertit la famille, qui jeta les hauts cris. La bonne Kerkabon trembla que son neveu, qui paraissait résolu et expéditif, ne se fît lui-même l’opération très maladroitement, et qu’il n’en résultât de tristes effets

personne chargé de la justice, personne néfaste. À peine débarqué un soir de juillet 1689, l'Ingénu est confronté à une nouvelle société et une nouvelle culture. C'est une personne différente. Il éveille la curiosité des bretons. C'est l'abbé de Kerkabon et sa sœur qui assiste à son arrivée. L'Abbée l'invite chez lui et le présente aux personnalités du canton. L'abbé de St Yves et sa sœur ainsi que le bailli. Le huron leur confit qu'on le surnomme l'Ingénu. À ce moment, il est pressé de question

répondre très ingénument, c’est que je ne l’ai point vu encore. Lettre à M. Damilaville 8 août 1767. L’histoire Alors que l’abbé de Kerkabon et sa sœur lamentent la mort de leur frère et de sa femme partis au Canada, arrive par un bateau anglais un jeune homme Huron, l’Ingénu (surnommé ainsi du fait de sa naïveté vis-à-vis du monde occidental). Les Kerkabon l’invitent à dîner, et s’aperçoivent qu’il s’agit de leur neveu. Ils le convertissent alors au catholicisme et le baptisent, mais il tombe

un peuple indien vivant au Canada mais les origines de l'Ingénu sont bretonnes puisqu'il à été « adopté » par les hurons car ses parents sont morts. Il le découvre lors de son voyage en Bretagne. En effet, c'est le neveu du prieur et de Mademoiselle de Kerkabon. Il s'est retrouvé en Angleterre puisqu'il a été fait prisonnier par les Anglais après un combat. Les Anglais ont admirés sa bravoure et lui ont donc proposé de venir en Angleterre ce que le huron a accepté. II- Comment les autres le

nourri dans les plaisirs, qui pense qu’on doit lui épargner tout spectacle qui pourrait le ramener à la contemplation de la misère humaine. Il veut monter. La femme de Versailles demande par curiosité qui on va enterrer ; on prononce le nom de mademoiselle de Saint-Yves. A ce nom, elle pâlit et poussa un cri affreux ; Saint-Pouange se retourne ; la surprise et la douleur remplissent son âme. Le bon Gordon était là, les yeux remplis de larmes. Il interrompt ses tristes prières pour apprendre à l’homme

PREJUGES Voltaire utilise de nombreux personnages avec des préjugés. Tous les personnages du livre se contentent d’idées préconçues excepté l’Ingénu et Gordon. Tout d’abord, au chapitre I, l’Abbé de Kerkabon et sa sœur pensent que l’Ingénu n’a pas d’éducation et qu’il est faible et niais : « Mlle de Kerkabon, étonnée et enchantée de voir un Huron qui lui avait fait des politesses ». Puis, le Prieur, au chapitre III, cherche à convertir rapidement son neveu et veut le faire rentrer dans les ordres : « M