Mademoiselle De Maupin

qui peut être considéré comme beau ou non, la perception même du beau change d’une culture à l’autre, d’une personne à l’autre ou d’un penseur à l’autre. Théophile Gautier, célèbre poète du dix-neuvième siècle, affirme dans la préface de Mademoiselle de Maupin : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid ». A travers son œuvre, il nous expose le rapprochement intéressant entre la beauté et l’utilité d’une œuvre d’art. En effet, nombreuses sont les

Chansons des rues et des bois, 1865. Texte B : Boris Vian, « A tous les enfants », Chansons, 1954-1959. Texte C : François Sengat-Kuo (1931-1997), « Ils m’ont dit… », Fleurs de Latérite, Heures rouges, 1971. Texte D : Théophile Gautier, Mademoiselle de Maupin, extrait de la préface, 1836. Texte E : Paul Eluard, L’Honneur des poètes, extrait du texte de présentation, 14 juillet 1943. TEXTE A 5 Depuis six mille ans la guerre Plaît aux peuples querelleurs, Et Dieu perd son temps à faire

résistance de la matière poétique. Auteurs et Artistes représentatifs        Théophile Gautier Leconte de Lisle Théodore de Banville José Maria de Hérédia Sully Prudhomme Villiers de L’Isle Adam Gautier Préface de Mademoiselle de Maupin (1835) : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid » Manifestes  Gautier Emaux et Camées (1852)  De Banville « A Théophile Gautier » (1856) : « Le poète oiseleur / Manie /

Il n y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelque besoin et ceux de l’homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature » Mademoiselle de Maupin – Théophile Gautier. Mademoiselle de Maupin est le premier roman de Théophile Gautier. Auréole d’une réputation qui sent le soufre, accompagnée d’une préface qui scandalise, il est présenté (par Baudelaire) comme un véritable événement ». « Tandis qu’à leurs

non-figuratif (P.Soulages, I.Klein), à l'art conceptuel et aux installations (Yayoi Kusuma au consortium) C). d'ailleurs la doctrine de "l'art pour l'art" présentait le souci de la forme comme absolu. * 1) cf Théophile Gautier, Préface à Mademoiselle de Maupin, "Je renoncerais plutôt aux pommes de terre qu'aux roses".[...]"Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid" : hatier 19°s. p.287 et 292. * 2) cf les orientations littéraires du 19° s. vers

3)Les noms célèbres du romantisme : Littérature : Honoré de Balzac : Le Lys dans la vallée (1835) : Théophile Gauthier : Mademoiselle de Maupin (1836) : Théophile Gauthier raconte sous forme épistolaire, la vie de Madeleine de Maupin qui, avant de succomber aux avances des hommes, désire se travestir afin de surprendre leurs secrets. Elle parcourt donc le monde, sous le nom de Théodore, en quête d'aventures galantes. Chateaubriand :

Ce roman de cape et d'épée flamboyant est un pastiche du Roman comique de Scarron autant qu'une œuvre originale de Théophile Gautier[1]. On y retrouve intacte la verve étincelante de Mademoiselle de Maupin. On y voit aussi beaucoup de ressemblance avec le roman italien Les Fiancés par Alessandro Manzoni. Sous Louis XIII, le baron de Sigognac vit reclus dans son manoir landais[2]. Il y reçoit une troupe de comédiens égarés, et, amoureux d'Isabelle, part avec eux. Il remplace l'un des compagnon

supporter un amour qui ne soit plus parfait. MADEMOISELLE DE MAUPIN, Théophile GAUTIER CONTEXTE : publié en 1835 en 2 volumes. Il semblerait que Gauthier se soit inspiré d’un personnage réel : une cantatrice du XVIIe siècle en révolte, contre la morale, de son temps, qui, vêtue en cavalier, manier les armes et se battaient en duel. Toutefois, Gauthier n’a gardé de ce mythe Maupin, que l’idée du déguisement et sa vie aventureuse est libre. Mademoiselle de Maupin tient une place importante parmi les œuvres

Au xixe siècle, la théorie de « l'art pour l'art », que développe notamment Théophile Gautier, radicalise même cette conception : « il n'y a vraiment de beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid  »(préface de Mademoiselle de Maupin). Victor Hugo combattra cette position en proposant une poésie de plus en plus engagée (son recueil satirique Les Châtimentss'oppose violemment à la politique du Second Empire). Parce que le poète est comme un orfèvre qui travaille le langage

histoire + mythes et légendes + religions orientale) Recherche du beau : - (en réacθ aux attentes politiques et sociales des romantiques) but : sortir art de leur monde contemporain et ses problèmes. - Théophile Gautier, préface de Mademoiselle de Maupin : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. » → Principe accentué par concept de l'art pour l'art. L’art pour l’art : - Art utile parce qu’il est art ; rien n’importe si ce n’est l’art