Mademoiselle De Maupin

beau[modifier] Les parnassiens, en réaction aux attentes politiques et sociales des romantiques, ont eu pour but de sortir l’art de tout ce qui concernait leur monde contemporain et ses problèmes. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. ». Ce principe va être accentué par le concept de l'art pour l'art. L’art pour l’art Pour les parnassiens, l’art est utile parce qu’il est

ses premières poésies qui passent inaperçues mais il se distingue de ses amis romantiques par ses préoccupations formalistes fustigeant les visions moralistes ou utilitaires de la littérature dans la célèbre préface à son roman épistolaire Mademoiselle de Maupin (1835). Il écrit aussi ses premières nouvelles comme La Cafetière (1831), dans une veine fantastique qu'il approfondira dans d'autres œuvres (Le Roman de la momie, 1858). En 1836, à la demande de Balzac, il donne des nouvelles et des critiques

libres parce que nous sommes des singularités nées au hasard de l'histoire et du désir.» [ Julia Kristeva ] Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid. [ Théophile Gautier ] Extrait de Mademoiselle de Maupin Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre. Rien n'est fermé jamais, sinon à tes propres yeux. [ Farid Al-Din 'Attar ] Extrait de Langage des oiseaux

rondeaux… Recherche du terme juste, proche de la perfection Image du sculpteur récurrente pour montrer la résistance de la matière L’art pour l’art Gautier expose la théorie de l'art pour l'art dans la préface de son roman, Mademoiselle de Maupin (1836). L'idée fondamentale, c'est que l'art n'a d'autre but que lui-même. La création artistique doit être parfaitement gratuite: « II n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid.» Un triple refus

l’art pour l’art, « Rien de ce qui est beau n’est indispensable à la vie […] Je suis de ceux pour qui le superflu est le nécessaire » écrit Théophile Gautier il dit également que l’inutilité de la poésie était sa force, dans la préface à Mademoiselle de Maupin, le poète laisse alors libre cour à ses fantaisies, son imagination, ses délires, comme Robert Desnos, dans La fourmi, « Une fourmi de dix-huit mètres, avec un chapeau sur la tête, ça n’existe pas […] Eh ! Pourquoi pas ? » J’espère que mes

et voie Victor Hugo comme son maître. Il participera activement à la bataille d’Hernani en 1830. Entre 1831 et 1832, il publie ses premières poésies dans lequel il développe le principe théorique de «  L’art pour L’art ». Dans la préface de Mademoiselle de Maupin, il dicte ses mots d’autre qui sont : le respect de l’art, le culte de la beauté et l’amour du métier. Il écrit que : «  L'art, c'est la liberté, le luxe, l'efflorescence, c'est l'épanouissement de l'âme dans l'oisiveté. » Désormais, les outrances

L’art poétique (Jadis et naguère 1885), Mallarmé = Sonnet en X (Poésies) , Baudelaire (correspondances ?),... Contre le moi lyrique : distance et objectivité (exotisme, nature, antiquité, histoire, mythes, légendes, ... Gautier dans préface de Mademoiselle de Maupin : ‘’Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid’’.Refus de s’engager pour des causes sociales ou politiques. Recherche de la perfection = métrique rigoureuse, sonnet, alexandrin,Art = poète=sculpteur

Gustave Flaubert. A sa mort Victor Hugo et Mallarmé témoignèrent de son importance par deux poèmes qui furent réunis sous le titre le Tombeau de Théophile Gauthier en 1873. II. Œuvre A) Genres littéraires Il publie son premier roman, Mademoiselle de Maupin en 1836, puis en 1831 il publie sa première nouvelle, la Cafetière et écrit également des pièces de théâtre, comme Une larme du Diable. Même s’il est moins connu pour son côté critique d’art et de théâtre, celui-ci représente une grande partie

laquelle il peut conférer du sens à sa propre vie, autrement définie par les seuls codes de la biologie. Jean-Claude MICHEA, L’enseignement de l’ignorance, 2006 - « A quoi ça sert que ça serve ? » : Pour finir, un extrait plus complet de « Mademoiselle de Maupin » de Théophile GAUTIER : (Suite du petit texte déjà partagé... ☺...Je ne m’en lasse pas...désolé...) Rien de ce qui est beau n’est indispensable à la vie. On supprimerait les fleurs, le monde n’en souffrirait pas matériellement ; qui voudrait

beau : Les parnassiens, en réaction aux attentes politiques et sociales des romantiques, ont eu pour but de sortir l’art de tout ce qui concernait leur monde contemporain et ses problèmes. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin «  Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. ». ------------------------------------------------- L’art pour l’art : Pour les parnassiens, l’art est utile parce qu’il est art. C’est pourquoi